Magazine Journal intime
Chaque samedi son réveil sonne à cinq heures. Il se lève, urine sous la douche en écoutant la radio, s’habille et vérifie sa valise. Puis il boit un verre de jus de quelque chose et quitte l’appartement. Dans le métro, les visages encapuchonnées de sommeil dégagent des collections de z. Il descend à l’aéroport. Là il marche jusqu’à l’aérogare, sa valise derrière lui comme un petit chien à roulettes. Sur les écrans, il déchiffre les destinations des prochains vols. C’est le voyage qui compte, pas la destination. Alors chaque samedi il reste là un moment avant de rentrer chez lui.