Running with the Devil // De Jason Cabell. Avec Nicolas Cage, Cole Hauser et Laurence Fishburne.
Nicolas Cage enchaîne les films à petit budget depuis pas mal d’années, dans des rôles qui en font des caisses et Running with the Devil ne fait pas exception. Dans cette histoire de cartel et de drogue, rien n’est original et tout semble souvent sortir d’un mauvais épisode d’une série policière. Pourtant, il y a un joli casting mais aucun des membres de ce casting ne fait quoi que ce soit d’exceptionnel. Laurence Fishburne et Nicolas Cage tartinent leurs lignes sur un film ennuyeux et gras, dont les seules (et rares) scènes d’action manquent cruellement de surprises. Jason Cabell (Smoke Filled lungs) n’est pas non plus ultra chevronné pour mettre en scène cette tambouille qu’il tente de nous jeter en pleine figure, sans réellement nous intéresser au destin de chacun. La violence est alors gratuite, jamais réellement bien justifié par un scénario qui manque cruellement de surprises. Car même le twist final est un truc auquel on s’attend déjà trente minutes auparavant. C’est assez peu surprenant donc de conclure cette aventure où chacun des personnages erre au milieu d’un mélange indigeste.
Un transport de cocaine voyageant du Mexique au Canada. Lorsque la mission est compromise, le chef du cartel ordonne à son meilleur "cuisinier" et à son chef du trafic d'examiner les problèmes dans la chaîne logistique.
Running with the Devil a pourtant de quoi faire office de bon film du dimanche après-midi pluvieux, car le sujet de départ n’est pas forcément mauvais. Malgré le côté prévisible et déjà vu, Running with the Devil aurait pu être une bonne surprise. Notamment car même derrière son côté cabotin, Nicolas Cage peut réellement être fun parfois. Sauf que dans le cas de ce film là, il n’y a rien de surprenant à offrir, et l’on s’ennuie alors fermement.
Laurence Fishburne de son côté peut vraiment laisser sa belle carrière derrière lui avec des rôles de ce genre là. Comment avec un tel talent on peut accepter des trucs pareil, je ne sais pas du tout. Running with the Devil a énormément de mal à créer quelque chose de palpitant et préfère se concentrer sur des éléments ennuyeux, de longues scènes où rien ne s’enchaîne vraiment de façon ultra fluide. Oubliez donc Running with the Devil, vous perdriez énormément de temps pour rien du tout.
Note : 2/10. En bref, encore une fois Nicolas Cage s’est perdu.
Date de sortie : inconnue