Aladdin (Ciné)

Bonjour les gens!

Je continue mon rattrapage toujours aussi intensif de films en retard, et cette fois, j’ai été agréablement surprise! Oui, parce que je n’attendais sérieusement rien de bon de cette nouvelle mouture d’Aladdin, et s’il reste des défauts, franchement, c’était pas mal du tout!

Je ne spoile rien!

Synopsis

Dans la mythique cité d’Agrabah, le vil vizir Jafar tente de prendre possession d’une mystérieuse lampe. Dans le même temps, le jeune Aladdin rencontre une troublante jeune femme au marché. Elle prétend être la servante de la princesse Jasmine, mais la réalité est toute autre…

Les nuits d’Arabie…

Je ne suis pas fan du dessin animé Aladdin, déjà qu’on soit clairs dès le départ. J’adore le Génie, qui est parmi les MEILLEURS personnages de Disney hands down (avec Jafar, d’ailleurs), mais Jasmine et Al m’ont toujours violemment tapé sur le système. Faut dire que, pour une princesse qui annonce d’entrée de jeu « ne pas vouloir épouser le premier venu », elle craque pour littéralement le premier venu à dos d’éléphant… Débile.

Anyway, quand le live-action a été annoncé, j’ai d’abord été assez enthousiasmée, puisque Guy Ritchie, l’un de mes réalisateurs chouchous, allait être aux commandes. Et ensuite parce que quand le cast a été révélé, la plus grande majorité était d’ethnie maghrébine/arabe. Et ça, c’est méga rare.

Le problème, c’était donc Génie. Parce que personne ne pourrait jamais arriver à la cheville de Robin Williams, et pourtant, il fallait bien quelqu’un. Sauf que ce quelqu’un, ça a été Will Smith qui, aussi adulé qu’il était fin des années 90, n’est plus ajd qu’un acteur qui essaie en vain de revenir…

Du coup, quand je me suis posée devant le film ce weekend, j’étais moyennement emballée. Et j’ai été grandement surprise. Notamment par la qualité de jeu des acteurs principaux (Will Smith excepté, donc, j’y reviens), par les décors, et par les twists que Guy a opéré sur l’histoire que l’on connaissait pour la rendre moins cucul.

Et c’est pari réussi de ce côté-là. J’avoue que Jasmine ne m’énerve plus du tout, et qu’Aladdin est choubidou au possible. Et puis, vive Tapis, aussi. XD

Maaaaais…. Mais il a suffi d’un Génie. D’un Génie et de chansons beaucoup trop modifiées à mon gout. Parce qu’à force de vouloir faire différemment pour ne pas altérer la mémoire de Robin, autant faire carrément une autre chanson que « Ton meilleur ami« .

Et puis que dire de Will Smith qui en fait des caisses, se met en avant comme jamais alors qu’en fait c’est une totale brèle?

Et pourtant, Dieu sait que j’ai toujours aimé Will Smith. J’étais même fan de lui quand il n’avait pas encore le melon de la taille de l’Amérique du Nord… Mais là, il déconne trop.

Si Ali-Baba a 40 voleurs, Shéhérazade a mille histoires de cœur…

Tour du cast?

Cité en premier donc (et payé sans doute cinq fois plus que les autres), Will Smith. La seule bonne chose de son personnage, c’est qu’il est doublé par Anthony Kavanagh. XD

Aladdin est quant à lui incarné par Mena Massoud, acteur canadien d’origine égyptienne. Qui est tout aussi minouche que doué. Bien ouej ptit gars.

Jasmine a elle les traits de Naomi Scott, vue cette année aussi dans Charlie’s Angels (que je ne verrai pas de sitôt je pense). Elle est d’origine indienne par sa mère.

Jafar est interprété par Marwan Kenzari, acteur néerlandais d’origine tunisienne. Le Sultan est incarné par Navid Negahban, acteur iranien. Et enfin, Dalia, la servante et confidente de Jasmine, est incarnée par Nasim Pedrad, actrice américaine d’origine iranienne.

J’adore des casts comme ça.

J’ajouterai juste Alan Tudyk, le roi des personnages invisibles chez Disney, qui voice Iago. Après le Duc de Weaselton et Hey-Hey, il m’a fait plaisir ici.