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Contre l'écologisme - Pour une croissance au service de l'environnement, de Bruno Durieux

Publié le 25 novembre 2019 par Francisrichard @francisrichard
Contre l'écologisme - Pour une croissance au service de l'environnement, de Bruno Durieux

Alors que la couleur verte est de plus en plus de mise, Bruno Durieux affiche la sienne: il est certes Contre l'écologisme, mais il est Pour une croissance au service de l'environnement.

veut vous faire croire pourtant que croissance et environnement sont antinomiques. Mais, justement, il ne faut pas écouter , c'est-à-dire les écologistes, les médias et politiques, qui, à la quasi unanimité, aujourd'hui, sans précaution ni prudence, leur servent la soupe.

L'homme, voilà l'ennemi

L'écologisme est une qui se pare des habits de la science (tout en s'opposant au progrès, aux scientifiques et à la technologie) pour imposer une hostile à l'être humain, prédateur parmi les prédateurs:

- il croît et se multiplie

- il exploite la nature dont il épuise les ressources naturelles et les terres arables

- il est responsable du réchauffement climatique

- il est responsable de la disparition d'espèces.

L'écologisme, une religion de la société civile

Religion, l'écologisme s'est substitué au marxisme défaillant et dénonce, comme celui-ci le fit, capitalisme, économie de marché et libre entreprise. Bref, il condamne le productivisme, à la différence du marxisme, qui ne le condamnait pas mais voulait en répartir autrement les bienfaits.

Comme toute religion, l'écologisme a son Dieu, la Nature, un Dieu unique et trinitaire: la Terre, l'Eau et le Ciel; ses valeurs fondatrices: le climat, la biodiversité, le principe de précaution, le naturel (le bio, par opposition au chimique), etc. Y porter atteinte, c'est mortellement pécher.

L'écologisme est une religion de la société civile, là où s'épanouissent et prospèrent les ONG , qui croient, disent, pensent, font le juste, le bien, le vrai : ce sont les sanctuaires d'où le meilleur du clergé écologiste veille sur nous et nous enseigne.

La pastorale de la peur

Comme la religion catholique, l'écologisme a son Saint-Siège, l'ONU ( il élève les ONG aux dignités les plus éminentes ) et un autre lieu saint, le Parlement de l'Union européenne: tous deuxcélèbrent les grands-messes écologistes mondiales avec d'autant plus d'empressement qu'elles se réservent le rôle de vicaires de la Nature...

La pastorale de l'écologisme est une pastorale de la peur : l'écologisme est une religion où il faut voir, sentir, toucher le Mal pour atteindre le Bien; où la conversion n'est possible qu'en mettant le catéchumène face aux désastres de ses comportements mauvais; où la peur du péché ouvre le chemin de la vertu.

Des prophéties démenties par les faits

Les prophètes écologistes (malthusiens) se sont trompés au sujet de la population mondiale :

- l'augmentation de la population mondiale ne s'est pas traduite par une augmentation des famines: en 2017, le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde était trois fois plus faible qu'en 1970

- l'augmentation de la population mondiale est due à la diminution simultanée de la mortalité et de la fécondité , non pas à cause de l'augmentation des naissances mais à cause de la baisse de la mortalité.

C'est pourquoi la population mondiale devrait se stabiliser vers 2050 avant de diminuer...

Les prophètes écologistes se sont trompés au sujet des ressources :

- les réserves des ressources identifiées sont encore et toujours sous-estimées

- les ressources sont en fait illimitées: professer l'épuisement, c'est en fait fixer une limite à l'intelligence humaine et lui dénier les capacités d'innovation et d'adaptation qui ont conduit l'humanité à son niveau de connaissance et de développement présents.

Le monde va de mieux en mieux

(voir plus haut) vous dit que le monde va de mal en pis, alors que le monde va de mieux en mieux. se trompe là aussi et vous trompe:

L'amélioration des conditions d'existence de milliards d'êtres humains sur la planète, l'allongement général de la durée de vie, les progrès de l'éducation, l'amélioration de l'état de santé, des conditions de logement et de l'alimentation et de bien d'autres éléments économiques et sociaux, font de l'homme contemporain un heureux comparé à ses parents et ancêtres.

L'écologisme, enfant gâté de la prospérité

Le paradoxe est que mieux l'humanité se porte, plus l'écologisme prospère, s'impose et ordonne : les progrès de l'humanité ont pourtant été acquis grâce à des politiques qu'il ne cesse de combattre, que ce soit dans le domaine de la croissance économique, de l'énergie, de la santé, de l'alimentation, ou grâce à des technologies qu'il déteste.

L'écologisme a réussi à imposer :

- le principe de précaution: l'État est tenu d'agir sur l'incertain et dans l'incertain pour éviter l'incertain...

- l'union sacrée pour le climat: d'aucuns qui craignaient un refroidissement dans les années 1970 se sont convertis au réchauffement avec la même ardeur catastrophiste...

la retraite du nucléaire: la sagesse serait pourtant de soutenir cette source d'énergie décarbonée, avec l'éolien et le solaire en complément, si l'on veut réduire les gaz à effet de serre...

- la condamnation de la salutaire génétique, alors que le danger des OGM n'a jamais été établi, ni expérimentalement, ni scientifiquement...

- la sanctuarisation de la biodiversité: pourtant un esprit raisonnable considère [...] qu'un écosystème est par nature dynamique, mouvant, en constante évolution...

- la lutte contre les menaces cachées: les risques invisibles [...] sont une aubaine pour les écologistes lanceurs d'alerte...

Capitalisme et croissance conditions de l'environnement On ne sauvera pas la planète en condamnant la croissance économique, en renonçant aux technologies, en bannissant la libre entreprise. S'il faut encore s'en convaincre, il suffit de se tourner vers les pays les moins avancés: c'est là que sévissent les problèmes environnementaux les plus graves, que le manque de moyens, de technologies et d'entreprises empêchent de traiter; il suffit d'observer les pays émergents où la progression du revenu permet l'amélioration de l'environnement; et de constater que dans les pays riches, la situation environnementale n'a jamais été aussi satisfaisante qu'aujourd'hui.

Francis Richard

Contre l'écologisme - Pour une croissance au service de l'environnement, Bruno Durieux, 264 pages, Éditions de Fallois


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