Lorsque nous y sommes arrivés en 1985, l'endroit était remarquablement dépourvu d'arbres et nous ne pouvions observer que très peu d'animaux sauvages, à l'exception des écureuils terrestres au printemps, des pies toute l'année et des merles d’Amérique en été.
Et puis, peu à peu, tous les petits arbres qui avaient été plantés autour des maisons se sont mis à grandir et au dans cette dernière décennie, ont formés une véritable forêt urbaine, créant ainsi son propre environnement et encourageant l’établissement de pigeons, écureuils et l’incursion occasionnelle de coyotes.

Et ce n’est pas autre chose que cette abondance de nourriture fraîche et cet environnement forestier qui a irrésistiblement attiré tout ce beau monde. Le manque de prédateurs naturels (à l'exception des véhicules motorisés) a également joué un rôle important dans l'explosion démographique de cette faune.
Cela dit, l’idée que la croissante fulgurante de notre petite ville a forcé ces pauvres créatures à fuir de leur habitat est une idée totalement fausse. Appelez ça une légende urbaine si vous préférez ...