The Mandalorian // Saison 1. Episode 5. Chapter 5 : The Gunslinger.
Toutes les routes intergalactiques semblent dans l’univers de Star Wars mener à Tatooine. Jusqu’à présent, The Mandalorian a su développer son univers tout en évitant les grandes références à l’univers de Star Wars qui pourraient alors supplanter facilement le héros de cette série. Jon Favreau a donc préféré créer de nouveaux personnages, lieux et histoires plutôt que de réutiliser tout ce que l’on a déjà vu par le passé. Mais ça c’était dans les quatre premiers épisodes. Avec « The Gunslinger », The Mandalorian décide de faire sa plus grosse référence à Star Wars. Durant les 33 minutes de cet épisode, on retrouve alors des éléments connus de l’univers de Star Wars, sauf que je n’ai pas l’impression que cela soit nécessaire dans The Mandalorian. La série a passé les quatre précédents épisodes à se construire un univers, familial, facile à cerner, avec en plus de ça un petit personnage tout mignon (Baby Yoda !) et là, on retrouve des trucs que je n’avais pas besoin de voir dans cette série.
Le fait de situer cet épisode sur Tatooine est une occasion pour The Mandalorian de jouer la carte de la grosse référence et visuellement c’est magnifique. On ne peut rien dire là dessus, Disney a sorti le chéquier afin de faire en sorte que la série soit belle et en lien direct avec l’univers cinématographique. Au delà de ça, je trouve cet épisode moins bon que les trois précédents. Peut-être aussi car cet épisode ne se repose pas suffisamment sur son héros et qu’elle s’éparpille afin de jouer la carte non nécessaire des références. Tatooine reste cependant un lieu emblématique qui a tout son intérêt dans la narration même de l’épisode. Sauf que dès qu’il n’y a pas Baby Yoda et le Mandalorian à l’écran, l’aventure que l’on nous conte n’est plus aussi palpitante. Toro est un personnage transparent, exploité pour une pirouette narrative qui fait plouf et c’est là toute l’erreur de cet épisode. En cherchant à étendre l’univers de The Mandalorian, les scénaristes échouent à réellement lui donner vie. Peut-être car au fond The Mandalorian est bien meilleure quand il y a nos deux personnages fétiches et que les autres ne sont que des accessoires secondaires.
Note : 5/10. En bref, si l’épisode précédent prenait le temps de nous présenter une nouvelle culture un nouveau lieu, celui-ci fait du réchauffer avec peu d’intérêt.