Je suis dur
Je suis tendre
Et j'ai perdu mon temps
A rêver sans dormir
A dormir en marchant
Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant
Mais je porte caché au plus haut des entrailles
A la place ou la foudre a frappé trop souvent
Un cœur ou chaque mot a laissé son entaille
Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement
Pierre Reverdy
Partager cet article
Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :Vous aimerez aussi :
Tout ça qui a commencé XLVI Quoi ? TracesPoètes D'aujourd'hui
« Article précédent