Everwood : 4.11 Un seul être vous manque…

L’accent est un peu plus mis sur les adultes et je dois dire que je ne le regrette pas, ça fonctionne tout aussi bien. Comme quoi Everwood ne s’appuie pas exclusivement sur des intrigues adolescentes et même ceux ci ont des histoires assez adultes dans cet épisode.

Edna continue d’être la bonne surprise de l’année. Irv est parti en tournée promotionnelle pour son livre et Edna supporte mal la solitude. Une histoire logique et naturelle. Je l’ai bien aimé, même si ses malaises et de crises d’angoisse était assez grosses et sentent plus le prétexte. Surtout lors du deuxième malaise lors de la dispute entre les Brown, père et fille cette fois. Sinon les scènes entre Andy et Edna. Ça rappelle les premières saisons de la série et je dois dire que ce type de scènes entre les personnages (et acteurs) me manquent étaient très belles entre Andy et Edna. On a aussi droit à une jolie conclusion, mais qui signe un peu comme une mise au placard de Irv et Edna vu qu’ils vont partir en tournée promo pour le livre de Irv.

Les Abbott sont toujours aussi formidables. Non vraiment, que feraient on sans Harrold et Rose. Deux personnages attachants et émouvants. Finalement l’intrigue de l’adoption me plait et elle est très bien traitée avec Rose et Harrold qui se posent beaucoup de questions sur le sujet. On va sans doute les voir dans toutes les étapes, ça peut être intéressant, même si je ne suis pas encore convaincu à 100% de l’intrigue surtout si c’est pour nous sortir un nouvel ado chez les Abbott. Je préfère les personnages originaux plutôt que des remplaçants. Enfin on verra. L’humour d’Harrold, elle est toujours au rendez-vous comme avec son masque africain et son tam-tam, rien que cette scène vaut de l’or.

Amy continue son intrigue avec sa nouvelle prof ressemblant étrangement à Teri Bauer. Une intrigue qui arrive assez rapidement mais je suis vraiment emballé par cette histoire. On voit Amy mûrir, devenir plus adulte. Du coup je la comprends pourquoi elle envoie balader Hannah avec ses histoires de garçons et ses idées rétrogrades à propos de l’avortement. Là où je suis sceptique c’est avec sur découverte d’Amy au sujet de son père et de son implication dans des avortements. Ce n’est pas comme si on sortait cette info d’un chapeau. On sait depuis la saison 1 qu’Harrold ainsi que son père ont pratiqué des avortements. Et je ne vois pas le but de ressortir ça maintenant. Et puis j’espère qu’on ne va non plus nous sortir une Amy enceinte qui se fera avorter… car mine de rien je l’ai trouvé bizarre dans sa scène de dispute avec Hannah ainsi que lorsqu’elle trie les dossiers. Elle a l’air un peu essoufflée. Please qu’on évite un deuxième Madison gate.

L’intrigue d’Ephram est dans aucun doute celle que j’ai préféré de l’épisode. Will décède et Ephram lui rend un dernier hommage. C’était une manière parfaite pour ramener Ephram vers le piano et la fin est magnifique. Elle n’est pas d’ailleurs sans rappeler la dernière scène de l’épisode pilot de la série. Dommage qu’on n’a pas revu James Earl Jones lors d’un flash back par exemple car j’avais beaucoup aimé son duo avec Gregory Smith. Dommage aussi que l’intrigue ne prenne pas plus de temps même si la petite histoire de Bright et de miss Pacman était à mourir de rire. Ephram se réconcilie aussi avec Reid ce qui permet de revoir le jeune homme et peut être lui ouvrir la porte pour une nouvelle intrigue. En évitant cette fois de le voir sortir avec Amy car c’était trop facile comme développement en début de saison.

A nouveau Everwood est dans l’émotion pure et quand on commence un épisode, il est difficile de ne pas le regarder jusqu’au bout tellement on est emporté par le récit. Chaque histoire étant aussi forte, peu importe les personnages impliqués. Un casting d’acteurs vraiment fabuleux avec une alchimie parfaite nous racontant des histoire finalement assez proches de nous.

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