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The Moodys (Saison 1, 6 épisodes) : repas de Noël long à la digestion

Publié le 13 décembre 2019 par Delromainzika @cabreakingnews

Bien que The Moodys soit adaptée d’une série australienne (donc encore un remake), The Moodys aurait peut-être été mieux en téléfilm qu’en série de six épisodes pour Noël. Disons qu’il y a un gros problème dans la façon de faire de la série qui m’a posé problème durant toute la saison. Il y a de l’idée, notamment autour de l’esprit de Noël et le côté chaleureux que cela peut procurer à une fiction mais rien ne fonctionne comme prévu. Les personnages sont alors mal développés et le ton a du mal à jongler entre les différentes idées que les scénaristes peuvent avoir. L’histoire en elle-même n’apporte même pas grand chose de plus, ne serait-ce qu’à la pop culture de la saison de Noël. Tout est assez froid et a du mal à accrocher un téléspectateur qui pourrait avoir l’envie de partager avec cette famille quelque chose. Bien qu’en temps que téléfilm The Moodys n’aurait jamais réinventé le genre, je trouve que cela aurait pu permettre de se concentrer sur les éléments les plus intéressants plutôt que de naviguer parfois sans intérêt autour d’un comique de situation usé et pas franchement inspiré.

Pour les fêtes de fin d'année, Sean Moody Sr. reçoit les membres de sa famille. Tous sont aussi excentriques que lui. Ils apportent avec eux des complications qui s'ajoutent au stress de l'hôte.

Mais The Moodys n’est pas un téléfilm et je pense que c’est ce qui ne permet pas à la série de nous offrir les forces de l’esprit de Noël (pourtant il y a six épisodes). Chacun des épisodes donne l’impression d’être une sorte d’expérimentation qui n’a de cesse de montrer les faiblesses de la série. Pourtant, il y a un très bon casting et aussi derrière la caméra, côté scénariste. C’est Bob Fisher (Sex & Drugs & Rock & Roll), Rob Greenberg (Fraisier) et Tad Quill (Bent, The Odd Couple) qui se sont occupé de cette adaptation mais rien n’est fait dans le bon sens et chaque épisode semble chercher à recréer quelque chose où rien ne fonctionne complètement.

Malgré la présence d’Elizabeth Perkins (Weeds), là aussi The Moodys n’arrive pas à se faire porter par un casting qui a du talent. Mais avec des personnages comme ceux qui leurs sont donné, rien n’est vraiment palpitant. Si vous vous souvenez de la version originale (donc Australienne), je dois avouer que The Moodys n’a plus les mêmes caractéristiques ou en tout cas le même esprit. Il manque ici quelque chose qui aurait pu permettre à la série de sortir un peu des sentiers battus. De ce fait, The Moodys a énormément de mal à adapter le produit original pour s’en approprier les codes à sa façon. Et la façon américaine n’est clairement pas la bonne.

The Moodys a pourtant des idées de comédie de Noël qui fonctionnent parfois mais qui ne sont jamais suffisamment bien mis en valeur par le produit lui-même. Car ce produit ne fonctionne pas la plupart du temps et l’humour est alors gâché par tout un tas de scènes qui l’entoure de façon assez médiocre.

Note : 4/10. En bref, il y a de l’idée mais l’exécution n’est pas le fort de tout ce beau monde. Dommage, The Moodys aurait pu être une bonne comédie de Noël mais en téléfilm.


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