Les parasites du genre Plasmodium, responsables du paludisme, sont transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés. Et pour s’acclimater à ces deux hôtes complètement différents, le parasite va se transformer grâce à la plasticité de lecture de son génome. C’est justement les mécanismes épigénétiques à l’origine de cette plasticité, et plus précisément la méthylation de l’ADN, que des scientifiques de l’Institut Pasteur et du CNRS ont décidé de cibler. Ils ont ainsi identifié de nouveaux médicaments contre le paludisme, des molécules capables d’inhiber la méthylation de l’ADN et de tuer efficacement le parasite Plasmodium falciparum, même les plus résistants.
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