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La myopie, c’est fini !

Publié le 17 juillet 2008 par Toli

09:45 Jeudi 10 juillet 2008
A l’entrée du Centre Laser Victor Hugo

MSN Live Messenger et Gtalk s’assoupissent. Séance perso de baillements. Dernier coup d’oeil aux messages sur internet. Dernier tour des blogs. Derniers échanges. Salle de bain. Brossage de dents. Réflexe : retirer les lentilles. Entre la salle de bain et la couette, je suis tenté de mettre mes doigts dans les yeux pour enlever mes Focus Dailies. Un réflex acquis depuis si longtemps. En me couchant hier, je pensais avoir oublié de les retirer. Oui mais non. La myopie, c’est fini !

L’année du bac. Je me rends compte que je vois mal de loin. 1990, premières lunettes. 1992, premières lentilles de contact.

Je me souviens des reportages télé sur des personnes se rendant à l’étranger pour se faire opérer (”moins cher” car “à la chaîne”). Je me souviens des discussions sceptiques entre amis : “d’après toi, pourquoi les ophtalmos portent-ils des lunettes plutôt que de se faire opérer, hein ?” Ma myopie s’est stabilisée depuis des années. A quoi bon attendre ? A chaque achat de boîtes de lentilles ou chaque nouvelle paire de lunettes, j’y pensais. Je n’osais pas. Question financière certes, mais aussi question de trouille. Et si… et si, ça se passait mal pendant l’opération. Et pourtant… Combien pour ne plus avoir à nettoyer ses lunettes ? Combien pour ne plus se battre avec la buée quand on entre quelque part et qu’il pleut dehors. Combien pour ne plus avoir à penser si j’ai bien compter le bon nombre de lentilles dans ma valise ?

Été 2008. Opération au laser Lasik. Résultat 10/10, voir plus si affinités. Sur un coup de tête, je me suis décidé - suite à une discussion avec un jeune opéré. Prise de rendez-vous rapide. Et c’est parti.

Rendez-vous pré-opératoire. J’arrive pupilles dilatées, comme demandé. La rue de Rennes n’a jamais été aussi surexposée. Fond de l’oeil et batterie de tests pour mesurer ma myopie. L’ophtalmologue vérifie l’épaisseur et la forme de ma cornée. Il ne  décèle aucune contre-indication. Il m’explique le déroulé de l’intervention. Il est rassurant. Je repars avec un rendez-vous confirmé pour jeudi dernier, et une double page d’informations à lire – décharge à remettre signée au chirurgien le jour J.

L’intervention. C’était il y a tout juste une semaine. 9h45, arrivée au centre Laser Victor Hugo, spécialisé dans la chirurgie réfractive. Un petit cachet pour se détendre une heure avant. Deux petits contrôles, quelques gouttes de collyre anesthésiantes. Je deviens un petit homme bleu à l’aide d’une combinaison imposée. Je pénètre dans le bloc opératoire sans appréhension. Je m’allonge. Ma tête est solidement scotchée. Mes paupières écartées. Je fixe  le point rouge indiqué. Le travail de précision peut commencer. Découpe de la cornée de l’œil droit.

Le point rouge se transforme en un nuage assez flou que je dois continuer de fixer. Tout se passe très vite. Je vois, j’entends et je sens tout. Le chirurgien explique chaque geste, annonce ce qui va se passer. Il faut conserver les deux yeux ouverts, et ce n’est pas si simple. J’ai à peine le temps de réaliser que le premier oeil est déjà terminé. Pour le second, ce sera un peu plus long. Par ma faute. Comme je sais exactement ce qui va se passer, j’ai du mal à me concentrer. Fixer le point rouge devient compliqué. Conserver les deux yeux ouverts aussi. J’attends l’odeur de brûlé. Ce qui devait durer quelques dizaines de secondes se prolonge le temps de retrouver ma sérénité, mon calme. Je respire. Le laser passe plusieurs fois. Et c’est fini. L’ophtalmo me fixe des coques en plastique sur les yeux pour éviter tout choc, mais je vois ! Je vois assez bien pour être déjà content. 11h15. Le taxi me conduit chez moi. Je passe à la pharmacie pour prendre les collyres prescrits. Je déjeune rapidement, je prends une photo souvenir.

13:00 Jeudi 10 juillet 2008

Puis, je m’endors. Longue sieste. Je me réveille en fin d’après-midi. Ma vision est très peu floue. C’est incroyable.

Contrôle post-opératoire. Le lendemain matin, je prends le métro sans verre correcteur, et sans aucune gène. Je vois, comme avant. Ma vision n’est pas encore totalement stabilisée mais je comprends que tout s’est bien passé. La visite me le confirme. Prochain contrôle demain…

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