On lui suggère. On l’interroge. On le presse. On lui signale. On l’espionne. "Alors ça vient, l’inspiration ?"
Toujours à le pousser pour qu’il rédige leur foutu papier en lui rappelant le délai qui arrive bientôt à expiration. Avec les mêmes questions dès qu’il les retrouve au petit déjeuner, à midi, le soir. Son quotidien devient un labyrinthe dont chaque allée est occupée par un de ces tyrans à tête en point d’interrogation.
Il n’en peut plus de cette agitation continue, aussi décide-t-il de partir pêcher. Son testament pourra attendre un jour de plus.