Bonjour mes Nautes!
L’heure est grave. Grave car ajd se termine officiellement pour moi la saga des Skywalker. Saga qui m’occupe, m’inspire et m’obsède depuis que j’ai six ans. Ça a donc été douloureux et difficile de dire au revoir à ces personnages que j’aime depuis si longtemps, malgré l’espèce de catharsis bienvenue qu’a été cette conclusion.
Et même si ce n’est pas vraiment la fin de Star Wars, une ère s’achève, et vous me pardonnerez d’avoir pleuré.
Si vous cherchez l’un de ces nombreux articles qui critiquent jusqu’à en manquer totalement de respect à cet épisode IX, passez donc votre chemin. Malgré les défauts, j’ai trouvé ce film magnifique du début à la fin. Et j’ai une explication toute simple à cela : je ne suis pas une fan QUE des films. Comprendront qui voudront bien.
Je ne spoile rien!
Synopsis
Un an après la mort de Luke Skywalker, Rey continue son apprentissage de Jedi auprès de Leia, tandis que le Suprême Leader Kylo Ren essaie de rassembler des éléments lui permettant d’enfin retrouver cette présence maléfique qui a plané au-dessus de lui toute sa vie. Une fois encore, leurs destins vont s’entremêler…
La Force est puissante en J.J.
J’étais ravie de retrouver J.J. Abrams pour ce dernier opus, je ne m’en cache pas. Je n’ai vraiment pas été enthousiaste devant Last Jedi, malgré ses quelques bons moments, car il oubliait gravement l’âme de ses personnages principaux, en manquant carrément de respect à certains d’entre eux (je pense notamment à Finn, relégué au statut de sous-héros qui ne sert, finalement, quand on y pense, pas à grand-chose).
J.J. est fan de la trilogie de base, ça, on l’aura plus que compris en visionnant The Force Awakens, puisque tout le monde en a dit que c’était une redite de A New Hope. Blabla, blabla, les jaloux, blabla. Je ne m’étendrai plus là-dessus. Il est un fait, cependant : J.J. connait son sujet. Pas aussi bien que George Lucas, mais il peut se targuer d’avoir vu, lu et recherché tout ce qui pouvait faire de sa trilogie un mix de tout ce qui faisait Star Wars.
Ainsi, dans Rise of Skywalker, retrouve-t-on du lore de Star Wars Rebels; The Clone Wars; et surtout de l’Univers Étendu. Vous râlez sur un point du scénario? Cherchez bien, et vous trouverez la référence, CANON, dois-je vous le hurler dans l’orifice auriculaire.
Anyway. J.J. a conclu en beauté une saga qui demandait une fin spectaculaire, mais surtout respectueuse de son sujet de base. Il a rassemblé son trio de tête de façon magistrale (se moquant même carrément des clichés qui auraient voulu une relation plus ambigüe entre eux), mis en avant certains personnages qui ont fait la saga (vous savez de qui je parle), et surtout, il a permis à Kylo Ren d’être ENFIN le badass que nous savons tous qu’il était. THANK THE FORCE!
Stormpilot forever
Mais bon, oui, il y a des défauts.
Oui, comme vous, je n’aime pas du tout cette fin, surtout sachant qu’ils en ont tourné une autre plus ‘logique’, disons.
Non, je n’aime pas certains tournants, certains raccourcis. Non, je ne suis pas ravie que certains personnages aient été mis en sourdine alors qu’ils auraient pu être plus importants.
Et oui, je suis fortement vénère que mon ship préféré de la saga n’aie même pas eu l’occasion d’exister, merci Disney et son homophobie ordinaire. Même si les deux acteurs ont de leur propre aveu joué leur relation comme étant amoureuse. Thanks guys.
Mais franchement, il est inutile de casser comme ça du sucre sur RoS. Ou alors, dites-moi ce que vous avez fumé, vu ou halluciné…
J’ai pas compris.
Badass motherfucker
Parlons cast.
Daisy Ridley aura bien évolué avec Rey, même si le personnage est un peu…je ne vais pas dire simple, mais disons qu’il aurait pu être plus complexe. Meh.
John Boyega s’est amusé à incarner Finn, par contre, cela se voit, et ce petit type bien simpliste lui aussi au départ s’est complexifié au fur et à mesure qu’il a gagné en personnalité et en assurance. Son plot twist est logique vu ce qui s’est passé dans TFA, et j’étais ravie que mes suspicions se confirment enfin.
Quant à Oscar Isaac, dont le Poe aura sans doute souffert d’une construction rapide due à l’engouement surprise pour son personnage, il n’a fait que me faire baver pendant tout le film tant il est……à tomber…… *le sigh*
Parmi les autres membres de la Résistance, ravie de retrouver Carrie Fisher dont la Leia aura eu droit à une belle fin digne de son rôle; Billie Lourd qui fait honneur à sa maman; Greg Grunberg qui est trop content d’être dans Star Wars à mon avis; Joonas Suotamo qui est le Chewie que Peter Mayhew a construit pendant toutes ces années; Anthony Daniels, mon C-3PO, mon droïde et celui qui m’aura fait hurler de rire et d’autre chose plusieurs fois; Kelly Marie Tran, et il faut arrêter de la harceler, les débiles; ou encore Dominic Monaghan qui m’aura fait couiner à chacune de ses courtes apparitions parce que, merde, c’est Merry!
Côté Obscur, je citerai donc mon Domhnall Gleeson qui m’a fait hurler de rire ; et Richard E. Grant, parfait en méchant malgré qu’il soit adorable en vrai.
Et pour le reste…vous verrez bien.
En attendant, je voulais garder pour la fin Adam Driver, qui a bien caché son jeu dans Last Jedi sur ses talents d’acteur, qui parvient à rendre son Kylo Ren plus complexe que jamais, plus torturé aussi, qui en quelques mots peut faire passer des dizaines d’émotions, et qui, surtout, n’a jamais été aussi badass. Purée.
En conclusion, cette merveilleuse saga qui m’a vu grandir s’est conclue en un feu d’artifice magnifique, orchestré de main de maitre par un homme qui connait son support, son sujet, et ses fans. Et au diable les râleurs. Peut-être qu’un jour ils comprendront.
This is the Way.
Note : 8/10 (scénario : 8/10 – jeu: 9/10 (ADAAAAAAM!) – BO: 7/10 – conclusion: 8/10)