Maintenant qu’il y a plus de 7,7 milliards d’humains sur terre, il est tout à fait normal que nous commencions également à ressentir cette croissance sur les pistes de ski.
Tard dans la semaine, je skiais en compagnie de ma fille en espérant que les « touristes » commenceraient à nous quitter, mais je me faisais de belles illusions !
Je ne pourrais pas vraiment dire d'où ils sortaient, mais ils étaient tous toujours là avec nous, nous serrant les coudes, sur-peuplant les queues aux remontées mécaniques et faisant du ski un jeu de hasard quasi-mortel dans lequel agilité et capacité de lire ce que les gens devant vous vont faire devenaient des qualités essentielles pour assurer notre survie.
Dans un blog précédent, je diabolisais la vitesse, mais parfois, skier plus vite que cette foule en glissade mal contrôlée, nous protège de tous ces imbéciles en détresse qui ne peuvent guère se freiner qu’en nous rentrant dans les fesses.
En accélérant et en prenant nos distances, nous nous éloignons simplement de ce danger omniprésent.
Ce qui est étonnant, c'est qu'avec toute cette humanité sur les pistes, il nous reste encore un peu de neige !