Le Monde réagit : ce n'est pas vrai que l'Australie aurait connu des incendies pires que ceux d'aujourd'hui. C'est une fake news. Certes. Mais pourquoi Le Monde réagit-il ? Parce qu'il est un "activiste de la cause climatique" et ce type de "fausse" information (oui, les feux ont été plus étendus, mais les dégâts comptent moins) nuit à sa cause ?
Lorsqu'on lit attentivement l'article, on voit, d'ailleurs, que "selon les experts" (lesquels ?) le réchauffement climatique ne "cause" pas, il "aggrave". Ce qui est extrêmement différent. D'autant que l'on peut se demander de "combien" il "aggrave". Beaucoup ou presque rien ? A ce sujet, j'ai aussi lu que les zones entretenues par les aborigènes n'avaient pas pris feu, et que l'on ferait bien de s'en inspirer...
Le climat est, réchauffement ou non, soumis à des sautes d'humeur. Je ne suis pas sûr que la certitude, surtout quant à une cause, soit le propre du scientifique. Cela amène à se demander : pourquoi parle-t-on autant de ces incendies ? Pourquoi ces photographies émouvantes de koalas et de kangourous ? Et si, pour notre bien, certaines personnes utilisaient des événements qui frappent les esprits pour nous convaincre de leurs thèses ? Et si c'était cela la cause des fake news, et des contre fake news ? Celui qui vit de fake news... ?
Et si, au lieu de jouer les activistes, Le Monde se préoccupait de rigueur intellectuelle ? Cela n'augmenterait-il pas ses ventes ?
(Hervé Kabla, rappelle que ce procédé est un rien criminel : parler exclusivement de réchauffement climatique fait oublier des gestes qui pourraient sauver des vies, et la nature.)