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Génération Iso-e

Publié le 18 juillet 2008 par Véronique Bessard

Le luna-parc avec mon filleul c'est un peu la tradition, le passage obligé qui marque le début des grandes vacances. Comme chaque année les forains ont installés leurs attractions sur le terrain de football. Toujours les mêmes, le vieux train fantôme, les manèges, les stands de tir, la même ambiance aussi, les cris mi-effrayés, mi-ravis, la foule bigarrée, des petits groupes d’enfants aux yeux brillants qui courent partout, beaucoup de souvenirs, et une conclusion : rien n’a trop changé finalement. On passe d'un stand à l'autre dans une bonne humeur de circonstances. Je prends quelques photos. (cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la suite)

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Une chanson des Stones, "As Tears go by" s’invite en bande son dans ma tête. Malgré les gigantesques hauts-parleurs qui vibrent partout comme d’énormes battements de cœur, la mélodie désuète persiste: ”I sit and watch the children play, doing thing I used to do, thinking they are new…”


La nouvelle génération est là, comme un éternel recommencement, mais malgré tout elle possède ses propres codes, ses propres parfums aussi peut-être ?
Soudain, du stand d’autos tamponneuses, me parvient une odeur familière. Je me retourne avec un sourire, je viens de reconnaître un vieil ami, L’Iso-E-Super. Il entoure d’un voile iridescent et propre une grappe d’adolescents qui a investi de sa jeunesse bruyante les marches d’aciers du stand d’auto tamponneuse. Etait il déjà là lui, quand j’étais assise sur ces mêmes marches avec mes camarades, tous perdus de vue ou pire disparus? Comment sentions nous lorsque nous traînions dans les foires ? Le patchouli sûrement, l’Iso-E déjà ? Ses premiers succès datent de plus tard ; encore que Paris d’YSL, dans lequel il est très présent, est bien des années 80.
Mais non, nous on se contentait de ces petites « huiles » de bazar qui sentaient l’herbe coupée, la vanille, le patchouli bien sûr. On rêvait de partir à Berlin, la ville underground, pour vivre comme des artistes maudits.
Pour le reste de l’après-midi je me retrouve, sans cesse, nez à nez avec la fameuse molécule boisée. L'Iso-E serait il la marque olfactive de la nouvelle génération?
Et vous vous sentiez comment vers quinze, seize ans ?


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