Dans la salle des pas perdus, elle sacrifie au rituel des allées et venues incessantes, tournant sur elle-même à la façon d’un derviche perdu. D’autres corps autour d’elle émettent des signaux corporels équivalents, tout est question de trajectoires et d’évitements.
Pourtant, à l’écart sous un œil de bœuf par lequel la lumière matinale pénètre dans la salle à la hussarde, un homme attend, impassible. Il étudie une fissure dans le mur. Et en l'observent, elle ressent l’intime conviction que cet homme-là sera, ce soir, le seul libéré du quotidien.