Il y a des livres qui vous marquent par leur évidence. Cet essai « Moi, Valentina née par GPA » de Valentina Menesson en fait partie. On a jusqu’à présent peu donné la parole à ceux et à celles qui sont les plus concernés : les enfants nés de GPA.
Dans ce livre paru chez mon fidèle éditeur Yves Michalon, on est saisi par la simplicité, la clarté et l’évidence des propos de Valentina.
Cette jeune femme, âgée à peine de 18 ans, nous explique avec des mots simples mais clairs ce que fut sa vie et celle de sa jumelle. Rien ne les distingue des autres adolescentes si ce n’est que la France ne veut pas les reconnaître comme ses enfants. Comme des enfants français à part entière. Et malgré son intelligence, elle n’arrive pas à comprendre comment un État qui se doit de défendre les droits des enfants, préfère plutôt les considérer comme les fantômes de la République.
Dans ce récit, on comprend que Valentina, ou sa sœur Fiorella, à qui la vérité a été dite dès qu’elles ont été en âge de comprendre, sont des jeunes filles comme les autres. Totalement comme les autres.
Que ce que disent tant d’opposants à la GPA n’est qu’un ramassis de contre-vérités et même d’insultes.
Il serait donc temps que notre pays aborde la question de la GPA avec sérénité et qu’on écoute enfin les premiers concernés les enfants.
Ce livre donne bien des éléments pour un tel débat. C’en est une pierre essentielle.
A lire pour enfin comprendre !