Western diet = Régime alimentaire occidentalLeaky gut / dietary fat = Intestin perméable / lipides du régime alimentaireBone marrow = Moëlle osseuse
Immunité Entraînée et ObésitéLa consommation d’un régime alimentaire occidental mène à des niveaux circulants de LPS, triglycérides et acides gras augmentés, ce qui a pour effet d’activer les cellules du système immunitaire et le tissu adipeux, le reprogrammant ce faisant en phénotype entraîné. Cela, en revanche, mène à une inflammation chronique augmentée, qui peut en soi induire une immunité entraînée et/ou contribuer ensuite au développement d’une maladie cardiovasculaire. Abréviations : HSC : Cellules souches hématopoïétiques ; LPS, Lipopolysaccharides ; NK, Cellules natural killer.
L’obésité, une maladie inflammatoire chronique, est le facteur de risque de maladie cardiovasculaire le plus facilement contrôlable. Les mécanismes sous-jacents de l’inflammation liée à l’obésité ne sont que partiellement connus. De récentes développements ont bousculé le dogme selon lequel la mémoire immunologique survient exclusivement dans le système nerveux adaptatif et montre que le système immunitaire inné possède une faculté de reprogrammation. Cette mémoire immunitaire innée (immunité entraînée) est caractérisée par une reprogrammation épigénétique et métabolique des cellules myéloïdes suivant une stimulation endogène ou exogène, résultant en une augmentation de l’inflammation subséquente à ces stimuli. Des phénotypes d’immunité entraînée ont été rapportés pour d’autres cellules immunitaires et non – immunitaires. Ici, nous fournissons une perspective nouvelle sur le rôle éventuel de l’immunité entraînée dans la médiation des effets délétères de l’obésité sur le système cardiovasculaire et soulignons le potentiel des voies de signalisation translationnelles. Siroon Bekkering, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism, Early Online Publication, 8 February 2020Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ