The Outsider (2020) // Saison 1. Episode 7. In the Pines, in the Pines.
A la fin de l’épisode précédent, Holly Gibney n’était pas forcément dans la meilleure des positions. Jusqu’à cet épisode, The Outsider a été une série qui préférait l’installation lente des histoires et des personnages plutôt que de tout nous balancer d’un coup d’un seul. L’idée de créer un prédateur dans l’ombre qui guette petit à petit sa proie est quelque chose de fascinant et The Outsider l’a très bien compris. Les scénaristes ont réussi à reprendre l’essence même du roman de Stephen King tout en ajoutant des éléments modernes de la série policière made in HBO (coucou True Detective). Cet épisode change complètement la dynamique de la narration et préfère accélérer les choses dans un sens plutôt bien fichu et surtout engageant.
Nous sommes alors cette semaine une fois de plus coincés avec Ralph, qui continue de refuser l’idée d’accepter ce que tout le monde a plus ou moins accepté jusqu’à présent. The Outsider accélère et continue d’accélérer les choses mais Ralph est coincé à un point de l’histoire ou, en ne pouvant pas croire ce que tout le monde croit, il ne peut plus avancer. Il ne peut pas découvrir la vérité tout seul et part alors une fois de plus sur la route à la recherche de réponses. En tout cas, « In the pines, in the pines » est un épisode particulièrement intense de télévision, un épisode brillant qui maîtrise parfaitement tout ce qu’elle entreprend de façon intelligente. Car cet épisode montre aussi comment chacun des personnages est coincé dans sa propre histoire (Holly, Ralph, etc.). Holly est coincée physiquement, prisonnière de sa propre voiture durant la première partie de l’épisode avant de trouver un moyen de s’échapper.
La seconde partie de l’épisode accélère alors un peu plus le récit après que cela ait été installé de façon intelligente d’un côté. Notamment quand Ralph est à la recherche de Holly, pendant que notre monstre est dans les bois (faisant ainsi référence au titre de l’épisode). La séquence dans les bois est assez intéressante car elle permet de faire grimper une fois de plus la pression qu’il y a sur le récit et sur chacun des personnages. Côté mise en scène, l’épisode brille lui aussi à sa façon par une façon intense de se concentrer sur les regards et les visages des acteurs. On ne pouvait pas demander mieux pour nous plonger un peu plus dans cet univers.
Note : 9/10. En bref, un épisode intense qui monte crescendo.