En automne dernier donc, une équipe de scientifiques de l'Institut catalan de paléoécologie humaine et d'évolution sociale (IPHES profitait d’une crue survenue quelques jours plus tôt et accédait à la grotte du Font Major dont ils voulaient évaluer le potentiel archéologique. Josep Maria Vergès, du centre de recherche de l'Université Rovira i Virigili, l'URV à Barcelone et directeur du projet de recherche précise à Archeology News Network "Nous avons fait une découverte fortuite, extraordinaire et inattendue. Ce n’est pas quelque chose que nous cherchions", a-t-il expliqué.
Les experts ont conclu que ce vestige datait du magdalénien - dernière époque du paléolithique supérieur européen -, soit il y a environ 15.000 ans. Cependant, certains dessins pourraient être bien plus anciens, et d’autres dater de l’époque néolithique, plus récente. On remarque une centaine de gravures, dont une quarantaine environ représentent des dessins de biches, de chevaux et de bœufs. Les autres seraient des symboles et des signes abstraits.
Selon le chercheur, le sanctuaire pourrait avoir été encore plus vaste et des gravures auraient été effacées par l’érosion et sans doute par d’autres facteurs. Avant de devenir un lieu protégé, une partie de la grotte était en effet une étape appréciée des randonneurs. De nombreux visiteurs qui ne soupçonnaient pas l’existence des gravures les ont détériorées en touchant les parois et même en y inscrivant des graffitis. Il est maintenant interdit de visiter le site mais des images en haute résolution et des numérisations en 3D devraient permettre aux scientifiques de l’étudier en détail. Et le public pourrait lui aussi en profiter. Benjamin Griveaux, le candidat de la République en marche aux élections municipales à Paris vient de jeter l’éponge. L’ancienne "petite main" de Dominique Strauss-Kahn n’a pas tiré les leçons du scandale de son mentor et n’a pas retenu que mélanger...







