The Sinner // Saison 3. Episode 3. Part III.
La fac a toujours été un moment dans la vie des étudiants où l’on fait des expériences. C’est ce qui s’est passé ici avec nos personnages mais si l’on est Jamie Burns, c’est un moment où le but est de se prouver qu’il est au dessus de l’humanité et que quelqu’un meurt, alors il y a un problème. Cet épisode continue le travail fait dans l’épisode précédent en nous plongeant la tête la première dans l’esprit de Jamie. Cependant, soyons honnête, si la série ne révèle pas un énorme twist dans le prochain épisode (ou le suivant), alors je me demande combien de temps The Sinner va pouvoir tirer sur la corde. Car cet épisode est sympathique, mais il ne brille pas non plus. J’ai l’impression que les scénaristes, dans leurs idées, sont là pour tirer sur la corde plus qu’il n’en faut et l’on se retrouve alors avec un truc bien moins palpitant que j’aurais eu envie de le croire au départ.
Pour autant, l’intrigue avance à un rythme sympathique mais il manque au récit des révélations chocs qui donnent envie de revenir la semaine prochaine. Car tout ce que Jamie fait dans cet épisode n’a rien de choquant ou surprenant. De ce fait, The Sinner laisse avec l’envie d’en voir plus, de comprendre la personnalité de Jamie, mais ne fait pas grand chose pour tout nous révéler tout de suite ce qui peut, après trois épisodes, être sacrément frustrant. L’esprit de Jamie est torturé et tout ce que l’épisode construit autour de sa personnalité me plaît, surtout que Matt Bomer est parfait dans le rôle d’un homme bien sous toute apparence qui prouve qu’il ne l’est pas du tout dès que l’on s’intéresse de plus près à ce qu’il pense.
La scène entre Harry et Jamie à l’hôpital est plutôt efficace en son genre et renforce un peu plus la façon dont The Sinner se rapproche des saisons précédentes (ce qui est rassurant). Mais j’ai encore besoin de voir ce que la suite peut offrir car si l’étude psychologique du « vilain » de la saison me plaît j’ai comme l’impression par moment que la série nous trimbale ici et là sans but précis.
Note : 5.5/10. En bref, la série a besoin de montrer un peu plus ses cartes.