10. Angelique Kerber.
C'est la femme aux deux visages. Souriante en dehors des courts, imbuvable raquette en main. J'ai le souvenir d'un match à Roland-Garros, au premier tour, où elle avait carrément balancé des points contre la russe Makarova pour seul prétexte qu'elle n'aimait pas la terre battue. Elle est tout l'inverse da sa compatriote Andrea Petkovic, beaucoup plus sympa.
9. Caroline Wozniacki.
Tout le monde est d'accord pour dire qu'elle est l'une des plus belles joueuses du circuit. Par contre, beauté et sympathie ne vont pas toujours ensemble. Sur le court, elle peut être parfois très énervante et aussi capricieuse qu'une star de cinéma surtout quand elle se sent malmenée par son adversaire. Son départ ne me fait ni chaud ni froid.
8. Garbiñe Muguruza.
Un jour, elle a dit dans une interview que le circuit WTA n'était pas fait pour être copine avec untel ou untel. On comprend mieux pourquoi cette joueuse aussi aimable qu'une porte de prison n'est pas très populaire auprès du public.
7. Aleksandra Krunić.
C'est sans doute l'archétype de la joueuse désagréable et agaçante sur un court. Pas souriante pour un sou, elle possède quand même un avantage : son mauvais classement qui fait qu'on ne la voit plus beaucoup. C'est toujours ça de gagné.
6. Jelena Ostapenko.
Rien que son style de jeu est imbuvable (dans le genre "ça passe ou ça casse", elle se pose là). Niveau personnalité sur le court, ce n'est guère mieux. Tout le temps à grimacer et à ronchonner quand elle rate un point. On se demande encore aujourd'hui comment elle a fait pour gagner Roland-Garros.
5. Anastasija Sevastova.
Une lettonne peut en cacher une autre. Elle ne vaut pas mieux que sa compatriote Ostapenko (même si elle possède tout de même un jeu beaucoup plus intéressant), toujours à s'énerver et à rouspéter sur tout le monde. Une véritable plaie.
4. Daria Gavrilova.
Le Nick Kyrgios féminin (elle a la nationalité australienne depuis 2014), même si elle ne semble pas du genre à balancer des matches. En revanche, la méchanceté et l'arrogance, c'est son truc. J'ai un souvenir vieux de deux ou trois ans où elle s'était mise le public à dos au tournoi de Monterrey, au Mexique, à cause de son arrogance, justement.
3. Alizé Cornet.
Ces légendaires prises de bec en public avec son compagnon (qui fut son entraîneur pendant un temps) ont fait le tour du monde. Il faut voir ses formidables sautes d'humeur sur le court quand des points lui échappent, c'est tellement tragi-comique qu'on hésite entre rire ou pleurer.
2. Serena Williams.
Par où commencer ? Oscar de la meilleure actrice (qu'on pourrait lui décerner tous les ans), reine incontestée de la commedia dell'arte, irrespectueuse et capricieuse, j'en passe et des meilleurs. Des "atouts" qu'elle utilise constamment pour déstabiliser ses adversaires. Tout çà, ça donne vingt-trois titres du Grand Chelem (et peut-être plus bientôt). Chapeau l'artiste !
1. Barbora Strýcová.
On pensait ne pas trouver d'équivalent à John McEnroe dans le tennis féminin. Et bien si ! Voici celle qui récolte le pompon. Insupportable peste (à plus de trente ans), toujours énervée, toujours en colère contre la terre entière, toujours à faire ses simagrées, elle est heureusement en train de s'écrouler au classement et on attend avec impatience le jour où elle annoncera sa retraite (le plus tôt possible, espérons).
Crédit photos : AP Photo (Angelique Kerber) ; AAP (Caroline Wozniacki) ; @AusOpen @TennisAustralia (Garbiñe Muguruza) ; celebmafia.com (Aleksandra Krunić) ; AFP (Jelena Ostapenko) ; Bein Sports (Anastasija Sevastova) ; Michael Dodge/Getty Images/AsiaPac (Daria Gavrilova ; Picture Alliance/Lukas Coch/AA (Alizé Cornet) ; Getty Images (Serena Williams) ; Getty Images (Barbora Strýcová).
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