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Travailler plus pour gagner plus : ma plus grosse erreur

Publié le 22 février 2020 par Christophe_casalegno
By Christophe Casalegno on February 22, 2020 in Misc 0

En préambule, sache que je ne suis pas ici pour te dire qu’il ne faut pas travailler pour réussir. Pendant plus de 20 ans j’ai travaillé en moyenne entre 16 et 20h00 par jour, et les gens qui promettent de réussir sans travailler sont généralement au mieux des ignorants et au pire des escrocs

Bien avant qu’un candidat a la présidentielle utilise cette tournure “travailler plus pour gagner plus” dans sa profession de foi ; cette dernière, depuis que j’ai lancé ma première entreprise en 1999, fut pendant très longtemps mon credo :

– Si je n’y arrivais pas, c’est que je ne travaillais pas assez.
– Si les autres n’y arrivaient pas c’est qu’ils ne travaillaient pas assez.
– Les gens qui prenaient des congés étaient tous les losers.
– Les gens qui ne travaillaient pas le week-end étaient aussi des losers…

Je suis enfant d’ouvrier, mon père ouvrier pâtissier et ma mère hôtesse de caisse en hypermarché. Dans cette position, le seul moyen de gagner plus est en effet de travailler quelques heures de plus tous les mois. Je ne sais pas si c’est ce qui a ancré ce credo en moi, mais j’y ai cru dur comme fer, même en tant qu’entrepreneur pendant très longtemps.

Pourtant il suffit de réfléchir quelques minutes pour comprendre que cette logique ne tient pas une démonstration à grande échelle. En effet, si ceux qui gagnaient le plus sont ceux qui travaillent le plus, il y a fort à parier que les ouvriers chinois ou les Taxis coréens tiendraient la palme des hauts revenus… Et force est de constater que ce n’est pas le cas.

Si le travail est nécessaire pour réussir, ce n’est pas forcément et même très rarement sa quantité qui fait vraiment la différence. Comprendre cela (et le mettre en pratique) m’a pris près de 20 ans.

J’ai eu de nombreuses périodes financières différentes dans ma vie, en dent de scie, j’ai été « pauvre » et j’ai vécu aux caraïbes (mais heureux) avec celle qui deviendra mon épouse dans une « case » de 13m2 avec comme bureau et table de cuisine 2 parpaings et une planche. J’ai été « riche » et je claquais 1000 euros tous les soirs en sortie sans me préoccuper du lendemain, j’ai été classe moyenne, etc. alternant les situations au gré du temps et des opportunités.

Et ce qui est certain lorsque je regarde à la fois derrière moi mais également aujourd’hui, c’est que les moments ou j’ai le mieux gagné ma vie, n’ont jamais été ceux ou j’ai travaillé le plus mais ceux ou j’ai choisi mes combats et ou j’ai travaillé *mieux*.

Alors ce n’est pas dans ce post que je vais te donner un guide complet du comment faire, qui ne rentrerait pas ici, serait indigeste et nécessiterait un bien meilleur découpage, mais je vais cependant te donner quelques exemples simples, pour que tu ne fasses pas la même erreur que moi.

– Regarder ses emails 80 a 100 fois par jour ne sert a rien. Y répondre dans la minute non plus. Tu penses avoir l’air plus réactif, mais pour ton prospect tu auras surtout l’air aux abois. Je suis passé de cette moyenne a un rythme de une a deux fois par jour et tu sais quoi ? Le monde ne s’est pas effondré, les clients ne sont pas partis, et j’ai récupéré un temps précieux qui peut être bien mieux utilisé.

– J’ai appris a dire non : c’est parfois difficile et surtout au début de prendre la décision de refuser un client ou encore d’arrêter un contrat. Pourtant c’est quelque chose qu’il faut apprendre a faire très vite, sous peine de se retrouver avec un dossier anxiogène qui va te pourrir la vie et manger un temps qui te serais plus utile à trouver d’autres prospects par exemple.

Savoir faire un break : je me suis retrouvé face à un problème technique en apparence très complexe et sur lequel j’ai passe 2 semaines à travailler, pour finalement prendre 3h00 pour jouer a un jeu vidéo, ou aller jouer du piano et résoudre le problème en 10 minutes juste après… Encore une fois : travailler plus, n’est pas toujours la bonne solution, mais il m’aura fallu (très) longtemps pour complètement l’assimiler.

Arrêter le perfectionnisme : lorsque tu factures une prestation 150 euros /mois, tu ne dois pas en faire pour 2000 euros /mois pour montrer que tu es le meilleur. Une erreur que j’ai faite pendant très longtemps. Un produit / un service : un prix qui correspond a ce dernier. Si ce produit/service ne convient pas a ton client, alors tu le changes, et le tarif avec, of course…

– Apprendre qu’une négociation dans le business ne doit pas devenir un compromis : dans une négociation chaque partie gagne quelque chose, dans un compromis, chacun cède quelque chose… : j’y consacrerai également sans doute davantage de contenu.

Des exemples comme ici, on peut en trouver des dizaines voir des centaines. Prochainement, je t’expliquerai comme j’ai pu m’organiser pour travailler mieux : après il convient de s’adapter à ses propres envies et besoins, mais pour te donner une idée, mon taux horaire est passe de 150 euros à 400 euros en HO (9h00-18h00), de 200 euros à 600 euros en HNO et à 800 euros en week-end / férié + HNO, et je dois malgré cela refuser du travail toutes les semaines, car il reste plus rentable de mettre en place des systèmes qui travaillent pour toi. Un sujet sur lequel j’aurai également l’occasion de revenir.

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Christophe Casalegno
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