Le tome 2 du comics White Sand nous plonge dans une aventure en plein désert, du côté lumineux de la planète Taldain.
Série: White Sand tome 2
Auteurs: Rik Hoskin (scénario), Julius Gopez (dessin), Julius Otha (dessins) et Moragan Hickman et Salvatore Aiala Studio (couleur) d'après un roman de Brandon Sanderson
Éditeur: Graph Zeppelin
Année: 2019
Nombre de pages: 160
Pour la survie des Maîtres du sable
Les Maîtres du sable viennent d'être exterminés et le jeune Kenton qui a survécu, a été choisi comme nouveau Mastrell, le chef de cet ordre.
Mais le conseil du pays profite de cet événement pour décider de dissoudre la corporation des magiciens.
C'est dans cette période de troubles que les pouvoirs de Kenton se sont manifestés et qu'il a dû révéler son identité à Krissalla, une femme venue du côté obscur pour retrouver les Maîtres du sable.
Dorénavant, Kenton n'a plus de temps à perdre. S'il ne veut pas que la décision de justice soit appliquée et que son peuple soit rejeté, il devra convaincre les membres du Taïshin de changer leur vote, dans les quinze jours.
Accompagné de son ami d'enfance Aarik et de Krissalla, Kenton tentera de discuter avec les membres du conseil. Mais le sens de la diplomatie est loin d'être une des qualités du jeune homme. D'autant qu'il est la cible de tueurs envoyés pour l'éliminer.
La nouvelle charge de Mastrell de Kenton commence fort!
Complot et intrigue politique pour ce tome 2 de White Sand.
Le premier tome de White Sand se terminait sur l'acquisition des pouvoirs magiques et politiques de Kenton. Mais également sur la décision de justice visant à dissoudre l'ordre des Maîtres du sable.
Dans ce deuxième tome, nous suivrons tous les efforts de Kenton. Le garçon au caractère vif n'est pas vraiment un fin diplomate. Pourtant c'est à lui de convaincre les membres du Taïshin, tous décidés à en finir avec les magiciens.
Alors il essaiera aussi de changer la vision que le peuple a des maîtres du sable.
En plus de l'aspect politique, le scénario intègre également le complot démarré au premier tome par le massacre des maîtres du sable et visant Kenton dans ce deuxième tome du comics.
Encore une fois beaucoup d'action au programme pour faire face à tous les obstacles qui se dressent face au jeune héros.
Quand un Julius en remplace un autre, aux crayons.
White Sand est un comics proposé par les éditions Graph Zeppelin. Dans une belle édition avec couverture cartonnée rigide et toute en couleur, ce deuxième tome propose quelques pages de carnet graphique à la fin.
Comme dans le premier volet, nous retrouvons un découpage des cases très particulier. Mais cela donne un style et un rythme particulier à la lecture.
Au niveau du dessin , les cinq premiers chapitres de cette version reliée sont signés par Julius Gopez (comme le tome 1).
Son dessin est très riche. Avec un aspect de crayonné, parfois de croquis, certaines scènes semblent fouillies. Le dessinateur se plait à mettre du détail dans son oeuvre. Pourtant grâce à la couleur notamment, l'ensemble est facilement lisible et cela donne du caractère aux personnages.
Le sixième et dernier chapitre est quant à lui dessiné par Julius Otha. Le dessin, est beaucoup plus simple et épuré que celui de Julius Gopez. Dans un style plus "grand public", le graphisme change complètement. Le chapitre qui s'intitule "Changement de cap", voit donc un changement graphique radical.
Mon avis sur le tome 2 de White Sand.
Le scénario de ce deuxième tome est parfois compliqué à suivre. On se mélange un peu les pinceaux dans les personnages de l'intrigue politique. On ne sait plus trop qui est avec ou contre Kenton. Mais par définition une intrigue politique n'est pas quelque chose de simple.
Par contre voir le personnage principal évoluer et utiliser ses pouvoirs était plutôt sympa. Depuis le massacre des ses pères, l'adolescent a pris en maturité, il devient adulte.
Au niveau du dessin, le trait de Julius Gopez est assez atypique et la mise en couleur sert à le sublimer et le mettre en valeur pour que les illustrations deviennent de petites œuvres.
La couleur évolue aussi dans ce tome et les tons légers du début, s'assombrissent et changent lors du changement de coloriste.
Mais c'est surtout le changement radical de style au sixième chapitre qui m'a fait un choc. On perd ce qui faisait l'âme du comics depuis le début. Le dessin de Julius Otha est presque fade à côté de celui de son prédécesseur. Sous ce trait, j'ai trouvé que les personnages perdent en charisme. Je ne connais pas l'origine de ce changement mais je le trouve très dommage.
Juju Gribouille