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Critiques Séries : Homeland. Saison 8. Episode 3.

Publié le 24 février 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Homeland // Saison 8. Episode 3. False Friends.

La série continue de créer une paranoïa ambiante et ce dès les premières images de l’épisode qui reprennent de vieilles images des saisons précédentes (notamment le changement de présidence). Cet épisode vient en tout cas confirmer que Yevgeny n’est pas qu’une information de Carrie, mais aussi quelqu’un de présent en chair et en os. Et tout cela commence à devenir un peu plus intéressant que les deux épisodes précédents mais la disparition de Saul par exemple aurait dû apporter plus de rythme, mais ce n’est pas tant ce que cherche à faire Homeland. Au contraire, j’ai l’impression que la série cherche encore à prendre son temps pour installer un danger imminent mais sans créer l’ambiance qui va avec.

Carrie pense que Yevgeny est quelqu’un que la CIA peut recruter afin de les aider. En tout cas c’est ce qu’elle dit à Donne quand il est prêt à la renvoyer en Allemagne (et l’on sait que Carrie, entre raison et déraison, aime terminer ce qu’elle a commencé). Si Dunne pense que Carrie est du côté des russes, il accepte tout de même le rendez vous dans le but de confirmer ou non ses doutes à son sujet. J’aime bien la façon dont Carrie s’impose une fois de plus comme l’élément central de l’histoire et sans qui rien ne peut vraiment bouger.

L’attaque de la fin de l’épisode précédent est elle aussi une bonne idée, cela a permis de redonner à la série une occasion de prouver qu’elle a des choses à dire et à faire. Sauf que cela tourne un peu en rond ici sur la partie avec Saul et Haqqani. Bien que l’on puisse rapidement comprendre ce que la série veut faire, je trouve dommage qu’ils préfèrent se concentrer sur d’éternels dialogues certes efficaces, mais pas aussi palpitants que l’on ne pourrait l’espérer.

Côté politique, Homeland reprend enfin les devants. Le Président Warner (incarné par Beau Bridges) a toujours ses faux amis et traitres potentiels autour de lui. Sam Trammell rejoint le casting dans le rôle du Vice Président Ben Hayes, un membre du parti opposé qui a été mis à cette place dans le but de calmer l’opinion et de créer une vraie union entre les républicains et les démocrates. C’est assez fascinant en tant que tel car je ne suis pas sûr que dans le monde réel, cela pourrait se dérouler de cette façon.

Note : 6.5/10. En bref, Homeland tourne parfois encore en rond et c’est dommage.


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