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Les 10 atouts économiques de Brest et du Finistère

Publié le 05 mars 2020 par Seb322 @nordbretagne

L’économie finistérienne présente une excellente santé, et de belles perspectives d’avenir. Afin de vous présenter cette « success-story », de manière suffisamment lisible et détaillée à la fois, nous avons choisi de lister les 10 principaux atouts du département.
 

1 - Un département tourné vers la mer

 

Lorsque l’on aborde l’économie d’un département, quel qu’il soit, il convient en premier lieu de s’intéresser à sa localisation, car celle-ci joue un rôle prépondérant dans son développement, passé, présent et futur. Dans le cas du Finistère, une statistique frappe immédiatement tout observateur averti : les côtes finistériennes représentent près de 1 200 kilomètres, soit environ un quart du linéaire côtier de l’Hexagone.

Il en résulte donc, logiquement, un lien très fort avec les activités maritimes, qui concernent notamment plus de 40 000 emplois dans le département n°29, et qui regroupent des sous-domaines aussi variés que le tourisme littoral, le transport maritime, les activités de pêche, ou bien encore la présence forte de la Marine Nationale.
 

2 - Une économie portuaire et une filière pêche en plein renouvellement

 

En ce qui concerne plus précisément la gestion des ports, la Région a gagné en compétences en 2017 – sur ceux de Roscoff-Bloscon et Quimper-Corniguel – mais c’est le Conseul départemental qui continue de superviser la plupart d’entre eux (Douarnenez, Le Guilvinec-Lechiagat, etc.), tandis qu’un syndicat mixte a vu le jour pour Concarneau et Cornouaille. Les récents travaux de grande ampleur entrepris, par exemple, à Cornouaille, démontrent d’ailleurs tout l’attachement du Département pour soutenir la double activité de la filière pêche et des activités de plaisance.

Pour ce qui est du développement de la filière finistérienne des produits de la mer, le Conseil départemental ne se contente toutefois pas d’une optimisation des ports, mais compte aussi beaucoup sur le renouvellement de la flotte de navires, l’émergence d’un plus grand nombre de cultures marines – via un soutien financier direct dans les entreprises aquacoles – ainsi que la mise en avant d’une pêche durable et responsable – avec une forte demande des consommateurs.
 

3 - Une présence forte d’un secteur primaire qui se transforme grâce au bio

 

Cette impérieuse nécessité de proposer au grand public une nourriture à la fois plus saine et moins coûteuse en termes de dépenses énergétiques permet de faire le lien avec la filière agricole finistérienne, qui s’est bien sûr fortement transformée au cours des dernières décennies. Ainsi, les effectifs cumulés de la pêche et de l’agriculture ont reculé de plus de 10% entre 2008 et 2013, tandis que la taille des exploitations ne cessait de croître, puisqu’elles couvrent encore plus de la moitié de la surface du département.

L’agriculture bio se développe en tout cas fortement dans le territoire, grâce notamment à des aides départementales à l’installation ou à la conversion. Et il est à noter que les autorités locales n’entendent pas laisser le secteur primaire « en friche », si vous nous permettez ce jeu de mots, puisque la transmission des exploitations est au cœur des débats, à un moment où plus du tiers des agricultures en poste approche de l’âge de la retraite.
 

4 - Une activité touristique florissante

 

Le secteur tertiaire constitue le principal pourvoyeur d’emploi du Finistère, au travers notamment d’un tourisme très présent – comme, du reste, dans l’ensemble de Bretagne. Il s’agit d’une manne de développement non-négligeable, et dont le Conseil départemental a pleinement conscience, puisqu’il s’appuie sur un marketing territorial de premier plan afin de la soutenir encore davantage. L’on pense ici notamment à l’implication forte de l’agence « Finistère 360°, Tourisme, Nautisme et Territoires ».

Les résultats sont en tout cas explicites, le Finistère se classant parmi les 10 premiers départements touristiques français, avec près de 3 millions de touristes chaque année, et grâce à une remarquable combinaison d’hôtellerie de plein air, d’hébergements collectifs payants, et de nuitées hôtelières « classiques ». Pendant la pleine saison, le tourisme peut générer près de 20 000 emplois, et il contribue bien entendu à renforcer le rayonnement et l’attractivité du département. Ce n’est donc pas si une surprise si la filière touristique peut s’appuyer sur des aides locales, tant pour moderniser les hébergements que pour des actions de promotion du territoire et de leurs offres commerciales.
 

5 - Brest, en porte-étendard de l’économie départementale

 

Selon un classement devenu célèbre du magazine L’Express, l’attractivité de Brest, pilier de l’économie finistérienne, s’est améliorée fortement au cours des dernières années, parvenant même sur le podium des villes française, en se permettant au passage de devancer Nantes et Rennes. Cette récompense s’explique notamment par la taille de Brest, sorte de compromis idéal entre l’activité d’une grande ville, et l’absence des « galères » habituelles pour une métropole du XXIème siècle.

Dit autrement, la taille humaine de la ville, et son offre immobilière large et diversifiée, lui permettent de profiter d’un cadre de vie agréable, sans embouteillages excessif, par exemple. En parallèle, tous les servies et les équipements que l’on est en droit d’attendre d’un centre urbain sont bien présents, et le coût de la vie dans la Cité du Ponant est nettement plus abordable que dans d’autres villes. Qui plus est, les statistiques sur l'emploi montrent une dynamique favorable, qui attire forcément les talents.
 

6 - A la recherche d’investissements pour préparer l’industrie de demain

 

A l’heure actuelle, au sein du tissu productif du Finistère, les TPE (Très Petites Entreprises) sont clairement sur-représentées, avec près de 90 % du total, or s’il n’est évidemment pas question de revivre la Révolution Industrielle, le fait que les industries 2.0 (au travers des usines 4.0) offrent de belles perspectives de développement économiques pour les prochaines années.

L’on comprend donc bien le souhait du Département d’attirer des entrepreneurs du secteur secondaire pour renforcer le nombre d’entreprises industrielles, et bien sûr les effectifs associés. L’une des filières prioritaires est, sans surprise, l’agro-alimentaire, puisqu’il s’agit déjà du premier secteur industriel finistérien, avec environ 30% des quelques 2 100 entreprises industrielles que le département 29 abrite.
 

7 - Un soutien fort aux artisans et aux commerces


En ce qui concerne le commerce et l’artisanat, la loi NOTRe a permis d’émergence d’aides financières pour préserver – et moderniser – ces activités économiques de proximité. Ainsi, n’oublions pas que l’artisanat finistérien englobe, à ce jour, près du tiers de tout l’artisanat de Bretagne. Les résultats ne sont pas faits attendre, et ainsi, en 2018, les installations de nouveaux artisans dans le département ont connu une forte hausse, avec près de 2 000 personnes concernées – y compris dans le secteur du bâtiment, qui peinait jusqu’alors à se remobiliser pour effacer les impacts de la crise de 2009.

Pour les plus de 6 700 commerces finistériens, le soutien du Département constitue également une excellente nouvelle, car il s’agit à la fois de permettre aux achats en ligne de poursuivre leur ascension – poussée par les nouvelles pratiques de consommation des clients – tout en veillant à préserver le tissu économique rural et de proximité, cette demande s’intensifiant aussi désormais.
 

8 - L’ouverture vers l’Europe et le monde


A supposer que ce fusse un jour le cas, il n’est dorénavant plus envisageable pour un territoire de penser son développement économique sans s’ouvrir vers l’international, et au travers de sa position géographique particulière – à l’extrême Ouest de l’Europe – le Finistère a pris depuis longtemps le parti de l’interconnexion avec le reste du monde.

Dans les faits, il s’agit d’encourager les initiatives de solidarité internationale avec les pays du Sud, d’inscrire le département au sein des politiques économiques, sociétales et environnementales de l’Union Européenne, mais aussi de développer l’attractivité du territoire sur la scène mondiale. Les IDE (Investissements Directs à l’Etranger) sont en effet un moteur économique précieux, et ils peuvent découler d’une promotion efficace.
 

9 - Une attention toute particulière portée à l’innovation


Par ailleurs, l’avenir du département se joue dès à présent sur sa capacité à soutenir la recherche et l’innovation. De ce point de vue, le Finistère se trouve dans une position enviable, grâce à la présence d’une prestigieuse université pluridisciplinaire (l’UBO – Université de Bretagne Occidentale), ainsi que de nombreux établissements d’enseignement supérieur, de centres de recherche et d’innovation technologique.

Le Conseil départemental soutient en tout cas fortement les organismes de recherche – notamment pour aider aux recrutements de chercheurs ou à l’acquisition d’équipements scientifiques – avec la volonté affirmée de réaliser ici un investissement pour l’avenir. Le Finistère se positionne donc au cœur de plusieurs pôles d’excellence, de l’agroalimentaire à la santé, en passant par l’océanographie, le numérique, les biotechnologies, etc.
 

10 - Un département aux résultats probants et tourné vers l’avenir


Tous les points positifs évoqués précédemment concernant l’économie finistérienne ont d’ores et déjà généré des effets tangibles, avec un nombre d’entreprises stable – voire en légère progression – depuis plusieurs années, à plus de 46 000 aujourd’hui, tandis qu’entre 2015 et 2018, le taux de chômage est passé de 9.3 à 7.9% de la population active. Nul doute qu’au travers des multiples investissements pour l’avenir lancés par le Département, cette tendance favorable n’est pas prête de s’arrêter.

S’appuyant par ailleurs sur trois pôles de compétitivité, « Mer Bretagne Atlantique », « Images et Réseaux » et « Valorial », le « pilier économique » de Brest sait aussi se montrer très attractive aux yeux des investisseurs, tous domaines confondus. Quant à l’économie « de demain », elle est clairement au centre des préoccupations du Département, ce qui se traduit par exemple, dans le cas des métiers de la mer, par le fait que 60% de la recherche nationale dans le domaine sont localisés à Brest.


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