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Chômeur, cas'toa pov con ?

Publié le 18 juillet 2008 par Rebus

 C'est en substance ce que l'on peut retenir du texte adopté par l'Assemblée Nationale.

 Le fameux texte, celui des deux offres d'emploi dites raisonnables, qui si elles ne sont pas acceptées, amèneront les chômeurs à être radiés de l'Anpe (sous réserve que celle ci ne change pas de nom d'ici là).

   Cette mesure est la pierre angulaire de la méthode Sarkozy de lutte contre le chômage, il ne s'agit pas d'éradiquer la maladie mais de tuer le malade ou au moins de casser le thermomètre.

   Je l'ai déjà dit dans un ou deux autres articles mais les radiations prolifèrent déjà dans les ANPE autant qu'autour de Tricastin ou de Valduc, il s'agit donc juste d'augmenter les doses pour arriver au taux rêvé de plein emploi, 5 % de chômeurs.Chômeur, cas'toa pov con ?

  Le plein emploi est impossible à l'heure actuelle et personne, en tout cas au Medef ou au gouvernement ne le désire. Un plein emploi réel entrainerait une hausse des salaires. Eh oui, messieurs les libéraux pour les autres et protectionnistes au petit pied pour vous mêmes, triste de vous devoir vous dire de vous référer à la loi d'airain du marché.

  Craignant quand même le retour d'une situation moins tendue sur le marché de l'emploi et donc une potentielle hausse des salaires à terme, la contre attaque est astucieuse. Faire pression avant que le papy boom ne vide les entreprises.

   D'où le concept de "l'immigration choisie", nouvelle main d'oeuvre corvéable pour 3 fois rien,  ou des mesures de rétorsion obligeant les chômeurs à accepter des emplois allégés en euros.

  Tout faire pour maintenir la pression, même si pour cela on doit créer un nouveau sous prolétariat qui entrera en concurrence avec les actuels précaires de nos systèmes. (le RSA relève de la même démarche)

  À ce sujet, les syndicats se contentent de protester mollement. Il est vrai que la défense des chômeurs n'a jamais été leur truc.

  Ami chômeur, précaire ou rmiste qui t'e fait avoir par le boniment de l'actuel tenancier de la baraque à frites élyséenne, t'as pas un peu mal au cul ?

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