The Outsider (2020) // Saison 1. Episode 10. Must/Can’t.
SEASON FINALE
En guise de dernier épisode, je m’attendais à ce que The Outsider joue une carte légèrement différente que celle que l’on nous délivre ici. Disons que c’est un peu fainéant par moment alors que j’attendais un grand spectacle. La première partie de cet épisode se concentre sur la boucherie attendue après l’épisode précédent sauf que je me demande si cet épisode était nécessaire. Le pire s’est maintenant passé sauf que quelque chose de pire se prépare (forcément). Visuellement, cet épisode est magnifique, avec une conclusion suffisamment intense dans un premier temps, puis un peu moins.
En délivrant une confusion aussi simpliste, The Outsider aurait pu faire des choses plus brillantes mais ce n’est pas forcément le cas. Du coup, au delà de la mise en scène, l’épisode ne fonctionne pas autant que j’aurais pu espérer. Les dix dernières minutes de l’épisode précédent et les dix premières celui-ci forment un joli moment où The Outsider démontre une fois de plus sa capacité à fournir ce que le téléspectateur attend de façon efficace. Tout est terriblement viscéral dans le bon sens du terme. Mais il y a un mais là dedans, notamment car le résultat très rapide que cet épisode fourni laisse un arrière goût qui donne l’impression que ce n’est pas assez bien construit ou que tout est bâclé d’un coup. Car le reste de la saison a avancé de façon lente et intelligente, avec un ton particulier.
Ce dernier épisode ressemble énormément à une fin de saison plus qu’une fin de série et étant donné que The Outsider fait partie d’une série de roman de Stephen King, je ne serais pas surpris que dans un an ou un peu plus, ils décident d’adapter une autre histoire dans le même univers (notamment car Holly Gibney fait partie d’autres romans de King dont Mr Mercedes qui pour le coup a aussi eu droit à son adaptation). Au final, j’ai tout de même eu droit à ce que j’attendais dans ce dernier épisode, même si j’en attendais probablement trop.
Note : 6.5/10. En bref, The Outsider restera l’une des plus belles productions de l’année.