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Critiques Séries : Twenties. Saison 1. Episodes 1 et 2.

Publié le 11 mars 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Twenties // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot / I’ve Got the World on a String.

Lena Waithe est de retour pour nous jouer un joli tour. Celle à qui l’on doit le très bon Queen & Slim au cinéma actuellement (et après avoir créé The Chi pour Showtime) nous propose cette fois-ci les aventures de Hattie, une jeune femme gay entourée de ses deux meilleurs amies hétéros. La série s’ouvre tout de même sur une scène lesbienne, une idée intéressante qui permet de rapidement nous mettre dans le bain. Proposée sur BET (qui est en pleine restructuration), Twenties nous raconte les aventures d’une femme fière d’être gay et je trouve ça bien plus intéressant que de raconter tout le processus d’acceptation. Si Twenties souffre de pas mal de problèmes narratifs (notamment la volonté incessante de rappeler qu’il s’agit d’une série mettant en scène des personnages afro-américains), elle arrive à créer de jolis moments qui donnent envie de poursuivre l’aventure. Car dans cette série, malgré ses défauts, il y a une héroïne attachante dont les aventures,

Les aventures d'Hattie, une jeune femme gay, et de ses deux meilleures amies hétérosexuelles, Marie et Nia, qui passent leurs temps à discuter, à rêver, à trouver l'amour... et à tout faire rater au passage !

De plus, l’expérience de vie des personnages de la série est vouée à rester réaliste, ce qui permet de rapidement se retrouver dans certaines histoires (même si encore une fois, Lena Waithe noie son récit dans sa démonstration). Et sa façon de rester fidèle à l’authenticité de chacun de ses personnages et de leurs histoires, le côté expérience afro-américaine ne permet pas toujours d’apprécier ce que la série nous raconte. Il y a donc un problème dans l’équilibre que la série cherche à trouver entre ce qu’elle nous raconte et le ton qu’elle emploie. Basée sur la websérie du même nom de Lena Waithe datant de 2013, Twenties reste intrigante pour bien des raisons. On est loin de The L Word, peut-être aussi car l’héroïne est souvent entourée de personnages hétérosexuels. Avec une flopée de dialogues chargés, la série a du mal à trouver des moments où ses personnages peuvent respirer, mais dans sa recherche d’authenticité elle n’est pas totalement dénuée d’intérêt et laisse à la fin l’envie de voir d’autres histoires dans de futurs épisodes. On sent aussi parfois le côté un peu amateur, façon Girls, qui n’est pas mauvais mais qui devrait maintenant lui apprendre à grandir dans sa façon d’écrire.

Note : 5/10. En bref, une jolie série qui a encore besoin de trouver son équilibre.


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