En ouvrant le store de ma cuisine, j’aperçois un chat avancer doucement dans les hautes herbes. Ses mouvement sont lents et discrets, typiques de la traque qu’il porte dans les gènes depuis des lustres.
On dirait bien qu’il est totalement insensible aux confinements humains et aux épidémies qui en sont la cause.
Dans sa faune locale, ce félin n’affronte pas de parking bondé par des survivalistes au bord de la crise de nerfs. Cette nuit pourtant je parie qu’il faisait moins le malin, planqué sous ma voiture, craignant les patrouilles de chauve-souris.