La grossièreté du livre
Installé au fond de la salle, peu intéressé par l’intervention, j’ai observé les autres participants. Une bonne fraction avait un ordinateur portable sur ses genoux, une autre aussi nombreuse regardait son téléphone portable. Ma position me permettait de voir les écrans de plusieurs d’entre eux. L’un envoyait des courriers électroniques, un autre jouait, un troisième lisait un texte… En un mot, aucun écoutait et chacun faisait autre chose.
A leur image, faute de familiarité avec les machines, j’aurais bien lu le livre que j’avais avec moi. Mais cela aurait été d’une telle grossièreté que nul ne peut le faire. En revanche, pour rester poli sans écouter, j’ai écrit cette chronique.
Bernard Traimond