Homeland // Saison 8. Episode 6. Two Minutes.
Après avoir retrouvé un peu 24 Heures Chrono dans l’épisode précédent, Homeland retrouve avec « Two Minutes » ce qu’elle sait faire et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux pour autant. La mission de Carrie dans cet épisode est de partir à la recherche de Max (et le sauver). Ce dernier avait alors été mis en danger afin de retrouver la boite noire de l’hélicoptère qui pourrait permettre de découvrir ce qui s’est réellement passé. Sauf que Max a été capturé par un soldat taliban qui l’a drogué, attaché et pris ses affaires afin de les vendre au marché. Et cela inclus forcément la fameuse boite noire. Il y a une certaine urgence palpable par moment dans cet épisode mais ce n’est pas non plus appuyé de façon trop soutenu.
A Kaboul, une enquête sur le crash de l’hélicoptère est en cours et le FBI est désormais sur place. La théorie actuelle est celle que quelqu’un a donné la position du Président en interne (alors que Carrie a probablement raison sur le fait qu’il n’y a pas de responsable, simplement un problème technique). Mais justement, Carrie est suspectée (un peu comme un Jack Bauer dans 24) car c’est elle qui a proposé à Warner de venir voir les soldats américains sur le terrain en premier lieu. J’aime bien le fait que la série créée une paranoïa autour de Carrie alors que cette dernière n’est clairement pas responsable. Le téléspectateur joue donc au jeu présent avec Carrie et je trouve tout cela assez fascinant.
Il y a une scène particulièrement intense avec Carrie dans cet épisode quand elle abandonne Jenna (qui n’est clairement pas l’agent le plus futé du monde) et se rend au centre des communications afin de stopper la surveillance. J’aime bien quand Homeland joue contre la montre car c’est dans ce genre de moments qu’elle démontre ses capacités et le fait qu’elle sait très bien nous amuser.
Note : 6/10. En bref, pas le meilleur épisode de Homeland mais la série prépare petit à petit la seconde phase de la saison.
Jeu de briques
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