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Confinement jour 1,2,3 nous irons au bois*

Publié le 19 mars 2020 par Alexcessif
Je vois, je vois, je vois ... dans ma boule de cristal ... un léger trouble dans la force... Confinement jour 1,2,3 nous irons au bois*
Bon! Les animaux domestiques, ça c'est fait et pour info un chat retombe toujours sur ses pattes soit, mais du vingtième sans ascenseur fô renforcer les suspensions!
En deux les migrants!
Enfermés... dehors, avec, sous la tente deux secondes vite déployée et casse-tête a rembobiner sauf sous le Rangers clouté du CRS meilleurs ouvrier de France, la compassion de bourgeois bien nourris.
Puis, dans quelques jours, "on" (le bourgeois bien nourris celui qui en panique a raté son train pour La Rochelle, a lu "pâtes" au lieu de "pattes", voir plus haut), trouveras à redire sur cette exception au confinement, le jalousera et nous passeront assez vite du camp de rétention sans hygiène au camp de concentration avec la même indifférence ethnique qu' en 1933.
En trois, les mouflets:
Une fois la connexion Wifi saturée, "on" (Le bourgeois un peu moins bien nourris et un peu vénère) va vite manquer de placards, reste le congélateur chez les Courgeaud.
En quatre, les zamoureux:
Seuls au, bord de la fin du, monde avec les héritiers dans le congélateur, il faut refaire le stock passssque avoir des chiards c'est un prolongement du Moi pour une parcelle d'éternité.
Stakhanovistes du câlin, va y avoir du défonçage de sommier au début, puis monsieur, les reins taris, en aura mare de jouer au marteau piqueur et madame va s'irriter de devenir un récipient sans bouchon.
Je vois, je vois , je vois, je vois... de l'envol de vaisselle sous plafond et du crêpage de chignons avec option genou(s, x ?!), hibou, chou, caillou dans les houilles.
Sinon sur l'île de Ré ça pédale, y a barbeuk chez les Toubon et apéro chez  les Jospin.

*" ... Mais parfois on est contraint de faire quelque chose d’impardonnable à l’autre, juste pour pouvoir continuer à vivre…
— …A ceci près, que l’impardonnable que tu lui infliges, il le grandit et il te perd !" Sabina Spielrein


"... Un chat retombe toujours sur ses pattes..."Si la souffrance, la colère et la rancune sont les instruments de mesure de l’ampleur des sentiments ils sont assurément et aussi ceux de l’ego. De quoi souffrons-nous exactement ? De faire semblant de croire être aimer et de ne pas être aimé ? D’aimer et de plus l’être ? D’aimer et d’être trahi(e) ? Dans cet état et à ce stade de la conscience plusieurs choix s’offre à nous : déni, rébellion, négociation, acceptation. Des choix qui n’en sont pas vraiment puisqu’en situation de survie, nous subissons le choix ou le non-choix de l’autre et éprouvons les dommages d’actes qui ne sont rien d’autres que des réactions destinées à se maintenir la tête hors de l’eau. Décision de la conservation de soi et l’égotisme qui va avec où l’on déclare haut et fort se foutre de l’opinion des autres tout en défendant bec et ongle sa dignité et son image. Décisions prises dans la déception et la sauvegarde ou la simple et sensée nécessité du demi tour timoré dans le traquenard. De là, quelles valeurs surgiront et quel prix s’affichera à la fin de la note ? On ignore même s’il s’agit d’addition ou de soustraction. Une chaîne logique de gestes qui se confondent avec des méfaits légitimés autant qu’excusables dans l’incertitude, l’inconnu, l’ignorance auto compensé(e) par l'indéfectible foi en l'état supposé de rebond  des effets secondaires sur "l’autre" dont il est inutile d’intégrer la souffrance (instrument de mesure… etc) et se contrefoutre de sa possible résilience. C’est dans le combat que le petit soldat d’une guerre qu’il n’a pas déclaré retrouve sa hargne et ses réflexes persuadé(e) de la légitimité et de son bon droit de victime. Avec cette impression de déjà vu qui le rend infaillible, il re-re-re-retrouve l’énergie nécessaire sans répliquer et "s’y tenir" autant que faire se peut. Soldat inconnu sans mausolée et sans couronne, il observe en s’agitant l'opération de démolition qu’il n’a pas voulu mais où finalement il  re-re-re-retrouve de la motivation avec à suivre aussitôt et sans faillir la dissimulation des blessures intimes et des réparations où les réserves de rage vont se répandre inutilement et sans compter. Energie gaspillée à entretenir un outil inutilement vivant, il faut autant de naïveté pour aimer puis désaimer un bonheur fugitivement aperçu. C’est juste que la crédulité, la colère et l'aigreur, dont l’excès est révélateur, rendent les choses difficiles. Alors ne t’alimentes pas à cette source tarie d’une supposée relation voulue avec "l’autre" qui n’a JAMAIS été une concurrente crédible puisque la valeur ultime et la plus recherchée, bien au-delà d’un buste factice, est l'engagement. (Je suis bien placé pour en parler)

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