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Critique Ciné : Bloodshot (2020)

Publié le 25 mars 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Bloodshot // De Dave Wilson. Avec Vin Diesel, Eiza Gonzalez et Sam Heughan.

Vin Diesel, un comic book et que l’on part en aventure pour presque deux heures d’action. C’est de l’action sacrément crétine mais terriblement fun que l’on nous propose. Alors que je m’attendais à une sorte de série B dégueulasse, je me retrouve finalement avec une série B mais pas aussi dégueulasse que j’aurais voulu l’imaginer au départ. Dave Wilson, qui a travaillé sur les effets visuels de Avengers : l’ère d’Ultron (pas vraiment un gage de qualité), se retrouve à la tête de ce produit dont les effets spéciaux ne sont pas toujours très beaux. Du coup, on part mal et le scénario, qui par moment se prend au sérieux dans le genre SF pompeuse, ça flingue tout le côté fun et débile qui ressort en face et qui me plaît. Car oui, pour le coup Bloodshot a tout de même des choses à nous offrir. Notamment quelques scènes d’action (dont une sur des ascenseurs) qui ne renouvellent pas le genre mais qui sont suffisamment efficaces pour nous garder éveiller. De plus, Vin Diesel joue de ses gros bras et la seule erreur que le scénario fait c’est de ne pas lui donner plus d’occasion de tailler une bavette avec les personnages. Le mutisme du personnage peut alors devenir légèrement problématique. Mais son personnage est fun.

Ray Garrison est un soldat tué en mission, et ramené à la vie par RST Corporations, l'entreprise qui l’a transformé en super-humain. Des nanotechnologies coulent désormais dans ses veines, ce qui le rend invincible. Il est plus fort que jamais et capable de guérir instantanément de ses blessures. Mais RST Corporation ne contrôle pas que son corps… Ils ont également la main sur son esprit et ses souvenirs. Ray ne peut distinguer ce qui est réel de ce qui ne l’est pas – mais sa mission est désormais de le découvrir.

Du coup, toute l’action est parfois noyée dans un bulbe de SF qui se prend au sérieux. Là où Bloodshot aurait plutôt mérité un vilain comme celui que Jim Carrey incarne dans Sonic, on se retrouve avec Guy Pearce et bien qu’il fasse le job demandé, son personnage est une grosse tête à claques. On peut tout de même saluer les scénaristes qui semblent avoir conserver la vibe 90s du produit original. En effet, les comics sont nés dans les années 90, là où on nous a abreuvé d’anti-héros avec des gros flingues mais peu d’éléments qui permettent de réellement identifier le personnage. Car Bloodshot ne permet pas de créer un héros comme d’autres du genre qui ont réussi à se débarquer. Bloodshot ne sera donc jamais le nouveau Blade (même si je n’attendais pas du tout un nouveau Blade), simplement un petit film que l’on regardera sans déplaisir dans son salon et qui ne méritait pas forcément une sortie au cinéma. La première partie de Bloodshot reste en tout cas le meilleure (notamment pour la scène dans le tunnel, plutôt efficace), alors que la seconde ronronne et a du mal à nous raconter quelque chose.

Note : 4.5/10. En bref, on a vu mieux, on a vu pire. De l’action fun et crétine comme on peut venir en chercher, mais un angle trop sérieux parfois et des effets visuels pas toujours au rendez-vous gâchent le plaisir.

Suite à la fermeture des cinémas à cause de la pandémie de Coronavirus, Sony Pictures a décidé de mettre Bloodshot à disposition sur les plateformes de VOD aux Etats-Unis au prix de $19,99.

Aucune décision n’a été prise quant à sa sortie en France qui devait encore être définie. 


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