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Critique Ciné : J'y crois encore (2020)

Publié le 29 mars 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

J’y Crois Encore - I Still Believe // De Andrew Erwin et Jon Erwin. Avec Britt Robertson, K.J. Apa et Melissa Roxburgh.

Je ne connais pas Jeremy Camp, le chanteur de rock évangélique américain dont I Still Believe s’inspire de la vie. On retrouve dans ce film tous les poncifs très américains du film où le pathos prend souvent une forme de gourmandise étouffe chrétienne. C’est donc un film où il y a de l’amour, de la foi et de la musique, sauf que le film manque cruellement d’inspiration et peut alors rapidement devenir long, très très long. Ce n’est pas la première fois que l’on a des histoires de ce genre là au cinéma (vous pourrez facilement penser à Nos étoiles contraires) sauf que c’est fait avec peu d’imagination et tout est alors souvent lourd et mal fichu. Il est difficile de s’attacher à l’histoire de Jeremy et Melissa tant I Still Believe en fait des tonnes sur les bons sentiments qui dégoulinent. L’histoire vraie dont le film est inspirée est sans aucun doute difficile, et je pense que c’est ce qui était recherché quand le film a été produit. Mais cela n’en fait pas pour autant un bon film si le scénario ne suit jamais et qu’il cherche absolument à chaque instant à nous émouvoir sans que cela soit réaliste ou attachant.

Jeremy et Melissa filent le parfait amour lorsqu’ils apprennent qu'elle est atteinte d’une maladie incurable. Malgré l'incompréhension de leurs proches, ils décident de se marier et de lutter ensemble pour affronter cette terrible épreuve…

Le triangle amoureux du début entre Jeremy, Melissa et Jean-Luc, bien que totalement asexué (probablement car le côté évangélique l’a imposé) est un élément qui permet d’entrer dans le film sans trop de difficultés. C’est cul-cul, mais il y a quelque chose de mignon qui se dégage. Le seul souci là dedans c’est que les triangles amoureux ce n’est pas l’élément le plus inspirant du monde, du coup I Still Believe préfère rapidement se concentrer sur la situation médicale de Melissa et les chansons que Jeremy a pu écrire sur le sujet. Mais le film n’arrive pas à faire ressortir suffisamment à quel point le diagnostic peut être dévastateur quand il arrive comme un cheveu sur la soupe. De ce fait, I Still Believe a énormément de mal à devenir un film touchant. Je n’ai pas réussi à être ému par l’ensemble du film alors que je suis bien du genre à avoir les larmes aux yeux devant des films où l’émotion est vive. A l’issue de I Still Believe, on reste alors sur sa faim, devant un scénario plat, souvent ennuyeux et aux émotions mal écrites. Britt Robertson (Life Unexpected) est une jeune actrice que j’aime beaucoup mais qui n’offre rien ici, à cause d’un scénario raté. Et KJ Apa (Riverdale) fait de son mieux, sans transcender quoi que ce soit non plus.

Note : 3/10. En bref, une romance cul-cul avec du pathos étouffant. Dommage.

Suite à la pandémie de coronavirus, le distributeur Liongate a décidé de mettre I Still Believe à disposition des américains en VOD au prix de $19,99. Sa sortie en France est prévue le 6 mai 2020 sous réserve d’un changement de programmation en raison du Covid-19.


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