C’est le grand vide. Sur les places, dans les rues, de la tour Eiffel à Notre-Dame-de-la-Garde, du quai des croisiéristes à l’aéroport d’Orly qui a fermé ses portes hier. Une première depuis son inauguration. Contraints par la pandémie, les femmes, les hommes, ont cessé de circuler, de visiter, de découvrir.
Reviendront-ils cet été, une fois le confinement levé ? Les professionnels du tourisme commencent à en douter sérieusement. Congés incertains, pouvoir d’achat entamé, peur de la contamination, les clients ne sont pas légion à se projeter dans l’après. Un réel sujet d’inquiétude en Provence-Alpes-Côte d’Azur où le tourisme est une des locomotives de l’économie régionale.
Une seule planète, une seule humanité
Les marchandises, elles aussi ont stoppé leur tour du monde. Partout se pose désormais la question de la relocalisation de la production.
Est-ce pour autant la fin de la mondialisation comme l’affirme Arnaud Montebourg ? Rien n’est moins sûr mais il s’agit en tout cas d’un coup de frein considérable à la mondialisation libérale telle que nous la connaissons depuis au moins deux décennies.
Dans le même temps, la pandémie a accéléré une prise de conscience de l’unicité de notre monde qui était déjà présente dans les mouvements pour la préservation du climat.
Il n’y a qu’une seule planète, qu’une seule humanité, des problèmes communs et donc des réponses qui ne peuvent qu’être communes.
Léo Purguette