Récemment, un de mes anciens camarades de lycée m'a fait part d’un article dans le Financial Time (FT) de Yuval Noah Harari, un historien israélien et professeur au Département d'histoire de l'Université hébraïque de Jérusalem.
Cet intellectuel a une vision assez dystopique de l'humanité, annonçant, entre autres calamités, l'avènement d’une « classe inutile » de la population, d'ici à 2050. Son article du FT prédit essentiellement que nos gouvernements sont progressivement en train d’espionner leurs sujets et vont nous connaître si bien que nous serons bientôt totalement sous leur coupe.
Il déplore également qu'à un moment où le nationalisme devient la nouvelle norme un peu partout dans le monde, nous devrions plutôt nous serrer les coudes et devenir une communauté planétaire extrêmement soudée.
Difficile de ne pas être d'accord avec les vues de Monsieur Harari, sauf qu'elles sont le résultat d'un regard porté depuis une altitude de 40 000 pieds.
Pour la grande majorité de la population terrestre, la vue est plutôt au niveau des pâquerettes. Tous ont peur du virus, s’inquiètent pour leurs parents âgés, leurs enfants, leur travail, la nourriture qu'ils devront mettre sur la table ainsi que leur loyer, sans même mentionner une économie en chute libre et ses conséquences terrifiantes.
Ce serait formidable si tout le monde était bien éduqué, capable de réfléchir de manière critique, mais cela n’est malheureusement pas le cas, car cette réalité serait le fruit d’une politique à long terme qui demanderait beaucoup d’efforts, de ressources et de temps.
Dans l’immédiat, l'humanité aurait peut-être d’abord intérêt à fermer Facebook et ses acolytes des réseaux sociaux ...