Le bois produisait des craquements réguliers dans la cheminée. Le feu propageait dans le salon une atmosphère agréable propice à la sieste. Allongé à deux mètres de l’âtre, il ferma les yeux, au chaud et repu après un festin supplémentaire.
Au moment où il allait s’endormir, il se réveilla. Le cœur pétaradant, les sens en alerte, habité par une horrible sensation d’étouffement. Alors il retrouva le béton et le gris, le froid des grillages, l’odeur de pisse des autres chiens autour de lui. De sa patte arrière il se gratta l’oreille puis se rallongea, rassuré. Ce n’était qu’un cauchemar…