Serait-ce le moment de la poésie ? Notre « confinement » nous apporte-t-il le temps nécessaire à cette lecture, à cette écoute ?
Les mots prennent une saveur et une profondeur particulières ; on les laisse infuser dans notre âme, comme un thé délicieux. Nous ressentons plus aisément le frissonnement de notre coeur.
Le mot utilisé dans le poème correspond à une vibration en nous, parfois oubliée, parfois ravivée. Il ne faut pas comprendre un poème, il faut le ressentir, s’y laisser porter par le courant des vers… alors nous découvrons des paysages insoupçonnés sur les rivages que nous longeons. On se sent reliés aux autres, au monde, à l’univers, à tous les mystères !
Dans mon recueil « Proche des larmes », j’écris ceci, qui avait été relevé à l’époque par un éminent critique littéraire :
Le parfum des jardins
La douceur d’un animal
La Pavane de Ravel
Et quelques saveurs
Passent dans mon âme
Et vont se perdre ailleurs.
https://www.lesdejeunerssurlherbe.com/proche_larmes.html