En fin de crise et au bout du compte, qu’aura apprit la grande majorité des êtres humains qui ont traversé et ont survécu la crise?
Verra-t-on un retour aux mauvaises habitudes parmi les nations développées, ce qui signifierai une répétition du consumérisme effréné au détriment d'une vie plus frugale, solidement ancrée et beaucoup plus durable?
Probablement, si la morsure économique n'est pas suffisamment sévère et si les gouvernements continuent à faire tout traîner, sans rien changer, afin de sauver leur peau.
Les gens qui lisent, qui réfléchissent de manière critique et résistent à la manipulation des médias sociaux, de la télé et autres sources de « fake-news », ne parlent au final qu'entre eux - une infime minorité - et bien qu'ils défendent ce qui est juste, ceux-ci simplement prêchent une petite armée de convaincus ; pas plus.
Pour que le reste de la population réagisse et rejette le modèle de société qui lui est imposé, l'économie est le seul facteur qui puisse changer les comportements.
La perte d'emplois, les revenus en baisse et l'effondrement économique sont le genre d’horribles catastrophes qui seules peuvent réveiller les moutons de Panurge que sont ces gens, et ce faisant, transformer enfin le comportement du monde, en faisant en sorte qu'une majorité d'individus voient l'incompétence de leurs dirigeants et l'intrusion des gouvernements dans leur quotidien et leur vie privée.
Cela devrait également leur ouvrir les yeux sur l'importance de la solidarité planétaire, une réalité incontournable qui va à l'encontre de la démagogie et du nationalisme, prêchés par Trump, Poutine et Orbán, parmi beaucoup d’autres.