Le pacte européen Sarkozy Merkel, ratifié par François Hollande et sa majorité en 2012 suite à son élection à la Présidence de la République, a fait dépendre la Santé de la règle d’or budgétaire de réductions des politiques publiques.
Depuis, les alertes multiples ont été ignorées par les pouvoirs publics.
A la une de l’Humanité du 22/10/2013 : Service des urgences ça explose !
L’humanité di 2/03/2015 reprend les propos du Ministre de la Santé : « Les économies doivent se n’entendre non pas comme une réduction des dépenses, mais comme une évolution maitrisée ». A ce propos Christophe Prudhomme, médecin urgentiste, pointe la responsabilité des députés qui ont voté la loi des finances 2015.
L’Humanité du 13/01/2017 fait état de la déclaration de Rose-Marie Rousseau de la CGT : « La ministre ne peut pas dire qu’elle découvre qu’il y a des épidémies de grippe en hiver ». Cette même année les coupes dans le budget Santé s’élèvent à trois milliards d’euros (2015/2017).
L’Humanité du 24/01/2017 témoigne de la colère des infirmières qui déborde dans la rue.
L’Humanité du 11/01/2018 rapporte le témoignage d’une infirmière qui manifeste devant l’Assemblée Nationale et qui a déclaré : En cas de catastrophe on ne pourra bientôt plus accueillir autant de victimes que celles des attentats de 2015 dans le hôpitaux parisiens ».
L’Humanité du 14/11/2019 témoigne de la mobilisation des personnels de santé et de la grève entamée en mars, où médecins et infirmières se retrouvent dans la rue contre les politiques d’austérité qui met l’hôpital public en danger.
Chacun de ces témoignages montre que depuis des années ceux qui nous dirigent savaient et sont pleinement responsables.
Il faut bannir cette vison comptable pour privilégier la recherche, le service public hospitalier, la revalorisation et la reconnaissance de tous les soignants.
Section de Sète du PCF
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