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Critiques Séries : Better Call Saul. Saison 5. Episode 8.

Publié le 07 avril 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Better Call Saul // Saison 5. Episode 8. Bagman.

Cet épisode de Better Call Saul est tout ce que j’aime dans l’univers de la série (et de sa série mère). « Bagman » est brillant, du début à la fin comme un brillant épisode de Breaking Bad. La place du désert dans cet épisode me rappelle « Ozymandias », l’un des meilleurs épisodes de Breaking Bad et c’est comme si cet épisode, mis en scène par Vince Gilligan, voulait rendre hommage à sa mère. La caméra est là, dans la tête de Jimmy avec le grand rendez vous qui va faire basculer la série dans une nouvelle direction, probablement pour nous rapprocher un peu plus de ce que l’on a connu. Dans cet épisode il manquait presque Walter White, mais les jumeaux Salamanca font le boulot demandé avec brio.

Depuis les débuts de Better Call Saul, on s’attendait à ce que Jimmy devienne Saul. C’était l’un des grands buts de la série et maintenant que c’est le cas, mais il y a eu tellement de choses dans cette saison qui nous préparent aussi au fur et à mesure à la suite de la série : changer son nom sur sa licence, donner des téléphones gratuits avec son numéro en favoris, jouer avec Kim dans l’affaire Acker, le mariage avec Kim dans l’épisode précédent. C’est une sacrée dose d’intrigues que cette saison nous a délivré. Alors qu’il reste encore deux épisodes après celui-ci, on sent clairement que « Bagman » est aussi là pour installer la suite de la saison.

La relation entre Jimmy et Kim continue de me fasciner. C’est l’une des plus belles histoires d’amour que j’ai pu voir en série tant tout est complexe et savoureuse ment écrit. Il y a aussi quelque chose de fascinant dans tout ce qui se passe dans le désert. Cet épisode est clairement tout ce que Better Call Saul a fait de plus « Breaking Bad » depuis ses débuts, ou en tout cas depuis un très long moment. Et c’est aussi un épisode qui est l’accumulation de tout ce que la saison a installer, avec ses personnages et ses actions. Les frères Salamanca face à Jimmy c’était aussi tout un art de la mise en scène, notamment quand la caméra de Vince Gilligan se met derrière Saul. Et tout ce qui s’en suit avec le 4x4 qui le poursuit, j’ai eu l’impression de voir une sorte de version de Duel, mais avec des mafieux. Le décor du désert du Nouveau Mexique est parfait.

L’enchainement des évènements est vraiment tout ce que j’avais envie de voir depuis un bout de temps dans Better Call Saul et je ne pouvais qu’en redemander. Jimmy accepte de son côté qu’il ne peut pas mettre Kim en quarantaine de tout ce qu’il fait sous le nom de Saul Goodman. Comme s’il sacrifiait aussi un peu ce qu’il fait et au nom de quoi il le fait.

C’est épisode c’est aussi la grande rencontre entre Saul et Mike. Le moment est aussi fascinant qu’étonnant. Lui qui débarque sous ses yeux avec son bob sur la tête, je dois avouer que je ne m’y attendais pas. Il y a ici quelque chose de très Tarantinesque qui donne là aussi à l’épisode toute ta folie, presque cartoon-esque, un élément que Vince Gilligan a toujours aimé mettre en scène et qu’il continue de mettre en scène.

Note : 10/10. En bref, je ne peu pas mettre plus et c’est dommage car cet épisode est clairement tout ce que j’aime et qui me fascine dans cette série : un épisode en mode total Breaking Bad.


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