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Critique Ciné : The Rhythm Section (2020)

Publié le 11 avril 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

The Rhythm Section // De Reed Morano. Avec Blake Lively, Jude Law et Max Casella.

Je dois avouer qu’il y a quelques trucs à apprécier dans ce thriller un brin bordélique. Notamment Blake Lively (L’ombre d’Emily, Gossip Girl) qui parvient à délivrer une performance suffisamment convaincante au fil du film pour nous divertir comme il se doit. Il n’y a rien de nécessairement exceptionnel dans ce film qui semble par moment copier coller du James Bond sans en avoir la même essence. Adapté d’un roman de Mark Burnell (par lui-même), The Rhythm Section nous plonge dans une aventure de vengeance et de géopolitique. La géopolitique n'est pas spécialement le point fort de ce film. Après tout, si les lieux sont multiples (et exploités de façon intelligente car pas de carte postale dans la mise en scène), ils ne sont pas forcément exploités dans ce but là. C'est donc dans la vengeance, parfois tirant du côté de Taken (et des productions Europacorp) avec un visuel un peu plus léché. 

Après la disparition de sa famille dans un accident d'avion, une femme, qui aurait du être à bord de l'appareil, s'auto-détruit. Lorsqu'elle réalise qu'il ne s'agissait pas d'un accident, elle devient une tueuse à la recherche des responsables.

Reed Morano (The Power) offre au film une esthétique travaillée, proche de ce qu’elle a pu faire en tant que directrice de la photographie sur The Handmaid’s Tale ou encore Looking (HBO). Il y a donc quelque chose de froid et âpre qui sied plutôt bien à ce genre de film, même si dans un sens The Rhythm Section cherche à coller au plus près de James Bond (et notamment Skyfall). En voulant parfois trop en faire le film n’en fait pas suffisamment. La rencontre entre le personnage de Blake Lively et Jude Law nous lance alors dans un entrainement militaire qui traine un peu en longueur. Pour autant, le rythme se tient suffisamment pour que The Rhythm Section ne soit pas non plus totalement raté. Avec ses perruques, son air perdu, notre héroïne parvient à nous faire croire à son récit (même si les invraisemblances sont assez nombreuses). Le film inclus (et je ne lâcherai pas ma comparaison à James Bond) alors des lieux exotiques (notamment le Maroc), des éléments un peu sexy et tous les éléments basiques que l’on retrouverait dans la saga Bond (produite par les mêmes producteurs que ceux qui gèrent la saga Bond depuis GoldenEye).

Note : 5/10. En bref, ce n’est pas brillant mais tout n’est pas à jeter et Blake Lively s’en sort plutôt bien.

Date de sortie : 6 avril 2020 - Directement en VOD


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