Dispatches from Elsewhere // Saison 1. Episode 3. Janice.
Nouvel épisode, nouveau point de vue. Après l’excellent épisode sur Simone voici l’épisode sur Janice. Je dois avouer que cet épisode était assez touchant alors que l’on apprend petit à petit à la connaître. Dès le début, la série nous replonge dans son univers là où on l’avait laissé, jusqu’au moment ou l’épisode passe en animation. L’animation est originale et surtout très réussie. Ce petit clip dans l’épisode permet de nous apporter un peu de folie douce dans un monde dont il est encore difficile de cerner tous les tenants et les aboutissants. Comme les deux épisodes précédents, « Janice » se concentre sur le personnage du même nom, accompagné de Simone et Peter.
Jusqu’à présent, Dispatches from Elsewhere a été plutôt gentil avec le personnage de Janice, comme avec les autres d’ailleurs. L’un des aspects les plus forts de cet épisode c’est la façon dont la profondeur des personnage est tirée, notamment de ce moment décontracté que Janice et Lev ont pris ensemble de façon accidentelle. Le fait que la série nous présente aussi ses personnages par leur passé est une aubaine pour creuser autrement le récit et nous offrir alors par la même occasion de belles surprises. La présence de Janice ici et le fait que cet épisode soit le sien est une bonne chose car elle dénote par rapport aux autres et apporte aussi quelque chose de différent dans l’histoire de Dispatches from Elsewhere. Notamment sa façon de voir les choses, qui n’est pas que celle d’une femme de 70 ans.
Richard E. Grant a aussi pour la première fois sous les traits d’Octavio Coleman une interaction en vraie avec les autres personnages (enfin, notre trio). Cela fait aussi plaisir de retrouver Sally Field. Elle m’a toujours énormément touché dans Brothers & Sisters et sous les traits de Janice, il y a quelque chose qui s’approche de cette émotion là aussi. Si cet épisode se concentre énormément sur notre personnage de la semaine, il nous offre aussi quelques instants avec Simone et Peter, ce qui permet de faire évoluer ces deux là aussi. Notamment dans leur façon de revivre ou non le passé : pour Simone c’est ce qui s’apparente à un cauchemar alors que Peter n’est pas horrifié par l’idée.
Dispatches from Elsewhere continue donc de creuser son histoire, tout en déroulant une galerie de personnages tous plus étonnants les uns que les autres. Peter reste le personnage que j’aime le moins, étrangement, pendant que les deux femmes qui l’accompagne sont de vrais rayons de soleil.
Note : 7.5/10. En bref, Sally Field a de quoi nous émouvoir.