Depuis quelques jours, une petite musique se fait entendre : d’un côté, il y aurait les morts du coronavirus et de l’autre les coûts économiques de perte de PIB engendrant une autre crise qui fera également des victimes.
Dans cette macabre comptabilité, deux réalités distinctes sont mises à égalité : d'une part celle d’un virus contre lequel nous n’avons pas d’armes, du moins pour l’heure, et d'autre part, une marchandisation du monde chère à Emmanuel Macron, qui imposerait sa loi.
Si les crises économiques sont coûteuses en vies humaines, ce que les doctes penseurs oublient, c’est que ce ne sont pas des phénomènes qui échappent aux hommes. Elles sont le produit de leur organisation sociale, de leur activité et de leur choix. Et il ne dépend que d’eux de trouver d’autres formes d’organisation qui sauvent des vies et empêchent que les crises ne tuent autant.
Autrement dit, les victimes sont d'abord les victimes de l’organisation économique fondée sur le fétichisme de la marchandise au plus bas coût et il n'est pas interdit dans ces conditions de s'interroger sur la façon dont la France fait face à cette crise sanitaire...
Merci au Canard Réfractaire
Photo Creative Commons
Lire toutes les infos du blog :
> Les 25 derniers articles
> Tous les articles