L’intervention d’Emmanuel Macron le lundi 13 avril, dont l’annonce avait été fortement médiatisé, en a laissé plus d’un sur sa faim.
Certes, il a reconnu des dysfonctionnements, mais sans en traiter les causes.
Certes, il déclaré qu’il faudra tirer les conséquences des ratés, mais sans dire comment.
Certes, il a annoncé des aides immédiates aux plus fragiles, sans dire sur quelles modalités, ni à quelle échéance !
Certes, il a promis un investissement accru dans la recherche, la santé, l’hôpital, plus d’autonomie de notre économie, autant de questions qui aujourd’hui sont au cœur du débat, sans que ses annonces soient accompagnées de décisions institutionnelles pourtant possible avec les ordonnances, ainsi qu’un budget modificatif d’urgence.
En clair, Emmanuel Macron s’est livré à un exercice donnant à penser qu’il répond aux préoccupations, sans changer de cap.
Le summum est atteint avec l’annonce d’une première étape de dé confinement pour le 11 mai, marquée surtout par la réouverture des écoles, lycées et collèges, qui suscite déjà une forte inquiétude.
N’est-ce pas le moyen de répondre au Medef, pour une reprise du travail généralisé en libérant les parents de la garde de leurs enfants ?
Enfin, il y a l’annonce d’une organisation nouvelle avec l’extension des tests, mais qui resteront limités donc non généralisés. Quant aux masques, ils arrivent, en attendant on fait ce que l’on peut.
Tout cela est bien insuffisant pour le présent, et plus incertain pour le jour d’après. Quant à l’échéancier pour les élections municipales, pas un mot.
Section PCF de Sète