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When the Streetlights Go On (2020, 10 épisodes) : petits crimes en banlieue tranquille

Publié le 16 avril 2020 par Delromainzika @cabreakingnews

Quibi c’est le nouveau service de streaming disponible en application et qui peut se regarder à l’horizontal comme à la vertical. Ce n’est pas forcément l’élément le plus original du monde mais cela a tout de même de quoi faire son petit effet. Alors que j’ai souscris au service (3 mois gratuits puis 8,99€ par mois), je me suis dit qu’il serait bien de discuter de la première « série » ou du premier film en « chapitres » que la plate-forme a achevé de diffuser. Dans When the Streetlights Go On, l’histoire nous plonge au coeur d’une petite ville des Etats-Unis touchée par un meurtre sordide. Mais ce projet a eu une longue gestation avant d’arriver sur un écran. En effet, When the Streetlights Go On avait au départ été écrit comme un film, puis avait été alors retravaillé et produit comme un pilote de série pour Hulu. Hulu n’en a pas voulu et finalement, la série est arrivée sur Quibi.

L'histoire, au début des années 1980, du meurtre d'un enseignant et d'une étudiante, qui entretenaient ensemble une relation. La soeur de la victime et ses amis enquêtent sur le crime.

Etant donné le format court des épisodes, When the Streetlights Go On ne perd pas de temps à introduire ses personnages et son histoire, même si la série se prend par moment un peu trop au sérieux comme si s’était une sorte de docu-fiction. Mais cela n’en a jamais les qualités. L’histoire se suit plutôt bien, notamment car c’est rapide, mais cela aurait mérité d’être un brin différent. Certains épisodes sortent du lot, notamment Halloween qui se termine en face à face musclé (l’un va s’enfuir de la ville, l’autre finira handicapé). Eddie O’Keefe (Shangri la suite, The Ghosts) et Chris Hutton (Shangri la suite) ne sont pas spécialement les scénaristes les plus connus mais ils parviennent tout de même à offrir un récit plutôt correct qui a cependant du mal à être original et donc à se différencier des autres. Cela aurait probablement pu fonctionner en tant que film, mais au bout de quelques épisodes When the Streetlights Go On a du mal à maintenir le téléspectateur face à son écran, avant de reprendre réellement un rythme efficace sur les derniers épisodes.

When the Streetlights Go On n’oublie pas non plus de nous offrir les poncifs du procédural policier, notamment dans ses deux premiers épisodes. On a alors l’impression de tomber devant un crime de Law & Order, sans grande originalité, simplement avec l’envie de nous conter une histoire qui va un peu plus loin. Visuellement c’est très joli, et le contenu est alors rattrapé par ce visuel un peu plus intéressant. Je dois avouer que l’issue de cette histoire reste un minimum prévisible, mais la bande son des 90s peut alors maintenir l’intérêt de certains pendant que quelques cliffanghers attisent la curiosité. En somme, ce n’est pas la meilleure chose que j’ai pu voir sur Quibi, mais Quibi a le mérite de faire des propositions différentes.

Note : 5.5/10. En bref, peut-être que When the Streetlights Go On aurait mérité d’être un film plus qu’une petite série. Cela manque parfois de rythme, même si l’ensemble a le charme d’une photographie travaillée.

10 épisodes disponibles sur Quibi.

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