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Luz severino : primavera de la serie  los quatro estaciones

Publié le 18 avril 2020 par Aicasc @aica_sc

Le confinement qui nous prive de nouvelles expositions, de nouvelles expériences nous invite à revenir sur des artistes, des expositions, des oeuvres déjà traitées sur le blog Aica Caraïbe du Sud. C’est toujours un plaisir renouvelé.

LUZ SEVERINO : PRIMAVERA DE LA SERIE  LOS QUATRO ESTACIONES

Primavera
Los quatros estaciones

Peut – on reconnaître certaines formes ? Que suggère ces  formes ?

Que peut-on dire de la composition ?

Comment sont réparties les masses ?

Qu’exprime le choix des couleurs ?

Qu’est ce qui donne cette impression de densité ? (la répétition de lignes verticales)

Toutes les lignes verticales sont – elles de même nature ? (traits peints et lanières de tissu cousues)

Vue de près, vue de loin, qu’est – ce – qui change ? Quelles informations sur les techniques plastiques révèlent la vue de près ?

Quelles formes géométriques dominent ? (ligne verticale et cercle)

Qu’indiquent les modifications chromatiques ? (les saisons, le jour ou la nuit)

Peut – on dire qu’il s’agit d’une série ?

 Los Quatro estaciones : primavera

Ce tableau de Luz Severino est un paysage, intitulé Los Quatro estaciones : primavera  de format carré, de 155 cm sur 155 cm. Il appartient à une série de quatre œuvres sur les  saisons, présentée lors de sa dernière exposition à la Fondation Clément en 2019

Cliquez sur la première image pour dérouler le diaporama

Los quatros estacoiones :Primavera
Los quatros estacoiones :Primavera
Los quatros estaciones: verano
Los quatros estaciones: verano
Los quatros estaciones: otono
Los quatros estaciones: otono
Los quatros estaciones : invierno
Los quatros estaciones : invierno

C’est une vue frontale, assez rapprochée et très stylisée d’une forêt.

D’innombrables lignes verticales fines au premier plan recréent la densité impénétrable d’une forêt. Ce sont soit des traits de peinture qui relient les bords de haut en bas de la toile soit des bandes de tissus, des lanières découpées dans des toiles réalisées auparavant et recousues. Les fils  de couture des bandes sur la toile forment un contrepoint horizontal.

Dans la partie supérieure du tableau, des formes plus ou moins circulaires, des blocs de couleurs chaudes, jaune, orange, rouge,  fragmentées et collées surmontent  ces tiges ou ces troncs graciles et représentent la canopée.

Tous ces éléments se détachent légèrement du fond structuré par des carrés estompés. Ce sont des empreintes répétés de motifs gravés sur une matrice apposée sur la toile. Cette structure en carrés est fréquente chez Luz Severino et on la retrouve dans de très nombreuses œuvres antérieures. Dans cette œuvre, ces empreintes colorées animent le fond et créent une sorte de vibration.

Fond et formes se superposent, contribuant à une impression d’immersion dans un  paysage qui semble  sans limites  puisque la composition occupe tout l’espace de la toile.

L’artiste juxtapose   différentes techniques (collage, pochoir, couture, grattage et scarification de la toile) dans un temps patient de mise en oeuvre. Ces techniques participent à la texturisation originale du tableau.

Cette œuvre appartient à un ensemble sur un thème souvent traité en art : les quatre saisons. En musique, par Vivaldi, en poésie par  Charles Cros ou Jacques Prévert, en arts plastiques par Arcimboldo, Sébastien Vrancx, Hendick Van Schoel, Nicolas Poussin, Pistoletto….mais aussi au thème plus large de l’exposition qui se veut  une alerte écologique sur les dangers de destruction de la nature, sa capacité de résilience et sa beauté. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre au cœur d’une exposition d’une grande cohérence technique et thématique, chaque œuvre fonctionne comme une note dans la symphonie générale.

Dansa en el bosque
Dansa en el bosque
Vida en el bosque
Nubes blancas
Nubes blancas
Noche en el bosque
Noche en el bosque
Entre nubes III
Entre nubes III
Dejame crecer
Dejame crecer

Et pour retrouver l’Oeil du lézard dans la langue de votre choix

Pour télécharger le dossier pédagogique de la Fondation clément et en savoir davantage sur :

  • Le paradigme de la nature dans l’art.

  • L’évolution de la relation l’artiste avec la nature :

Contempler, observer la nature et l’imiter,

Utiliser la nature comme support et matériau,

Sensibiliser le public à la défense et à la protection urgente et indispensable  de la nature.

  • L’image et son référent.

  • Les différentes formes artistiques de l’art d’aujourd’hui.

  • Le fil et la broderie dans l’art.

https://www.fondation-clement.org/fr/scolaires/les-outils-pedagogiques/dentro-del-bosque-luz-severino


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