Bonjour les Nautes!
Mais, que vois-je? Serait-ce….une review de film? Serais-je en train d’halluciner? Ai-je bu trop de café ce matin?
Eh non. Vous n’avez pas rêvé: me revoilà avec une review de film. Il faut dire que, malgré le confinement, il y a un moyen de rester plus en moins en phase avec le cinéma, si pas de cette année (on sait pourquoi
) mais avec celui de l’année dernière…Du coup, je vous parle ajd de Knives Out, dubbé A couteaux tirés, et le tout, sans spoiler!
Synopsis
Harlan Thrombey, célèbre auteur de romans policiers, se suicide le soir de ses 80 ans. Mais bien vite, la police pense à un acte criminel. Et force est de constater que chaque membre de la famille Thrombey avait des raisons d’en vouloir au patriarche…
Captain Ransom
Je ne connaissais pas du tout Knives Out avant d’en voir la bande-annonce. Plus attirée par la présence au casting de Daniel Craig que de Chris Evans, pour ma part, j’ai été aussi intriguée par cette histoire qui me faisait fortement penser à un Agatha Christie. Il faut dire que j’ai commencé à apprécier le policier avec l’influence néfaste de Chettebi et de Poirot, donc voilà. XD
Rian Johnson, lui, était jusqu’alors resté dans mon esprit comme le réalisateur de The Last Jedi, le moins bon de la nouvelle trilogie Star Wars, que pourtant, énormément de gens adulent. A mon avis, ils n’ont jamais ouvert un comic de l’Univers Étendu de leurs vies, ces gens-là… Aaaaaanywaaaaay…
Johnson s’en sort remarquablement bien dans la réalisation de ce film-ci. Il respecte les codes du policier, semble donner plus d’indices que nécessaire (c’est normal: vous connaissez les faux-indices?); présente ses personnages sous une lumière volontairement trompeuse. Jusque là, vraiment, tout va bien, et je suis plutôt contente.
Là où le bât blesse un peu, c’est que certains personnages n’ont en tout et pour tout que cinq minutes d’apparition significative dans le film. On les interroge, et point barre. Ce qui est fortement dommage, car il aurait fallu entretenir le suspense de « Who done it? » en continuant de nous montrer des comportements chelous de la part de tout le monde…
Et puis, un casting pareil, ne s’en servir que par bribes, c’est d’un con…
The name is Blanc, Detective Blanc…
Du coup, j’enchaine sur ledit casting.
Au sommet de la pyramide d’autosabotage, je demande Daniel Craig, loin, très looooooin de son James Bond habituel (et tant mieux), qui casse son image de sex symbol à grands coups de surpoids et de cravate dans le dernier bouton de la chemise. Priceless.
Autre acteur qui avait envie de se renouveler, Chris Evans, tout juste sorti de son rôle de Captain America (que j’ai toujours envie de trucider et de manière très douloureuse pour ce qu’il a fait à la fin de Endgame) et qui incarne ici Ransom, le bad boy de la famille que Chris a visiblement pris énormément de plaisir à jouer. Je le préfère dans des rôles comme ça de toute façon.
Ana de Armas vient compléter le trio de tête en incarnant Marta, l’infirmière un peu nunuche mais attachante. Une surprise de la voir relativement bien jouer, d’ailleurs…
Christopher Plummer est détonnant en Harlan, je l’avoue, bien que je ne l’aie pas vu dans beaucoup de rôles marquants.
Quant aux autres, présents mais pas assez pour leur standing, on compte: Jamie Lee Curtis; Michael Shannon; Don Johnson; Toni Collette ou encore ni plus ni moins que Frank Oz (ben oui, Yoda himself).
Voilà donc pour Knives Out, un bon film policier qui aurait mérité d’aller jusqu’au bout des idées narratives et du genre.
Note: 6,75/10 (scénario: 7/10 – jeu: 7/10 – BO: 6/10 – policier: 7/10)